Aquitaine
Vergt Dordogne Aquitaine
- Par francal
- Le 08/01/2013
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Vergt est une commune française, située dans le département de la Dordogne et la région Aquitaine. C'est le chef-lieu du canton de Vergt.
Vergt est située géographiquement au centre de la Dordogne. Cela en fait un carrefour naturel entre les principales voies de communication du département et une situation enviable. À 15 minutes de l'A89, autoroute reliant Bordeaux à Genève, via Lyon, Vergt est injustement mal aimée des industriels et autres entreprises logistiques.
D'un climat rigoureux en hiver pour cause de situation « en cuvette », c'est justement le nombre élevé de jours de gel, qui a avantagé Vergt pour la production de la fraise.
Le canton vernois est un haut lieu de la culture de la fraise en France. Vergt était la capitale de la fraise depuis 1946.
Cette activité était une quasi-monoculture. Les tunnels recouverts de bâches plastiques transparentes s'étendaient à perte de vue, donnant parfois l'impression d'importantes étendues d'eau.
Depuis plusieurs années maintenant, les productions d'autres provenances européennes concurrencent fortement la production vernoise.
Malgré le rétrécissement du monde agricole, les survivants diversifient notablement leurs productions : primeurs, petits fruits, élevage de volailles et notamment de canards gras, mais aussi élevages bovins, etc.
Histoire
9 octobre 1562, combat de Vergt entre les catholiques et les protestants. Blaise de Monluc, capitaine catholique, défait Symphorien de Duras et Guy de Montferrand, seigneur de Langoiran1.
L'ancienne commune de Sainte-Marie-de-Vergt fusionne avec Vergt en 1824. Il reste un vestige de l'église sur la place à droite avant la sortie du village vers Périgueux.
Lieux et monuments
- L'église Saint-Jean du XIXe siècle.
Événements

- Au mois de mai, la fête de la fraise, manifestation au cours de laquelle est confectionnée une tarte aux fraises géante6.
- Au mois de juin, a lieu la fête de la Saint-Jean sur la place du même nom.
- Début septembre, le comice agricole.
Périgord blanc Dordogne Aquitaine
- Par francal
- Le 08/01/2013
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Le Périgord blanc est une des quatre régions touristiques du Périgord avec le Périgord noir, le Périgord pourpre et le Périgord vert.
Le nom de Périgord blanc était donné à l'origine à une petite région naturelle correspondant aux plateaux de calcaire blanc du Ribéracois-Verteillacois.
Le Périgord blanc est souvent considéré comme une région naturelle de France en lieu et place du Périgord central bien que les deux entités correspondent à des territoires différents.
Au début du XXIe siècle, le Périgord blanc correspond grosso modo au pays de l'Isle en Périgord1, zone comprise entre le nord-est et le centre-ouest du département de la Dordogne, de la basse vallée de l'Auvézère à la vallée de l'Isle, jusqu'à son entrée dans le département de la Gironde.
Il doit son nom à la couleur blanche de la pierre calcaire qui a servi à bâtir de nombreux monuments2. Il occupe les territoires des régions naturelles du Ribéracois, du Périgord central, de la Double, et d'une partie du Landais, mais étrangement, pas celle qui a pour nom Périgord blanc.
Le Périgord blanc, ancienne région naturelle, correspondait de son côté aux plateaux calcaires du Ribéracois et du Verteillacois, qui aujourd'hui sont inclus dans l'appellation touristique Périgord vert.
Cathédrale Saint-Front Dordogne Aquitaine
- Par francal
- Le 08/01/2013
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La cathédrale Saint-Front est une cathédrale catholique romaine située dans la commune de Périgueux, préfecture du département français de la Dordogne. Siège du diocèse de Périgueux et Sarlat, elle est classée monument historique en 18401 et au Patrimoine mondial en 1998 au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France.
La cathédrale est nommée d'après saint Front, légendaire premier évêque de Périgueux, évangélisateur de la région au IIIe siècle et dont les supposées reliques reposaient jusqu'en 1575 dans la cathédrale, la plus vaste du Sud-Ouest de la France.
Une première église placée sous le patronage de saint Front aurait été construite par l'évêque Chronope II (vers 506-vers 533). L'évêque Frotaire (976-991) a commencé la reconstruction de l'abbatiale Saint-Front. Raoul de Couhé, mort en 1013, est enterré dans l'église non encore terminée. L'église est consacrée probablement en 1047 par l'archevêque de Bourges Aymon. Cette église est de plan basilical, couverte de charpente. On avait peut-être conservé des fragments de l'église précédente. Le chœur était voûté et abritait le tombeau de saint Front réalisé en 1077 par Guimaunond, moine de La Chaise-Dieu2
Un incendie se produisit en 1120 au temps de l'évêque Guillaume d'Auberoche, ravageant le bourg et l'abbatiale. La construction de l'église à coupoles commence aussitôt après l'incendie. Le tombeau de saint Front ayant été protégé par la voûte, l'église a été reconstruite sur le même emplacement.
Elle a été construite au XIIe siècle dans un style mêlant les influences romane et byzantine. L'originalité de son plan en croix grecque par rapport à l'architecture locale a été la source de nombreuses discussions entre spécialistes.
En effet, comme la basilique Saint-Marc de Venise, son plan est en forme de croix grecque et ses cinq coupoles à clochetons rappellent Saint-Marc et de l’église des Saints-Apôtres. Cette filiation est jugée recevable par les spécialistes. Saint-Marc de Venise a été construite à partir de 1063 et consacrée en 1111. Peut-être faut-il conserver l'idée que le maître d'ouvrage de la nouvelle abbatiale ait voulu donner à celle-ci un plan prestigieux imité de l'église des Saints-Apôtres de Constantinople. Si le plan de l'église peut être rapproché des églises byzantines, la réalisation des coupoles reprend une technique locale.
La prise de la ville par les Protestants en 1575 et 1577 et les destructions qui vont en résulter, les malfaçons dans sa restauration, a amené l'abandon de la cathédrale Saint-Étienne de la Cité. Ce n'est donc qu'en 1669 que l'église Saint-Front acquiert son titre de cathédrale, auparavant détenu par l'église voisine Saint-Étienne, dans le quartier de La Cité.
De 1852 à 1895, la cathédrale Saint-Front3 est restaurée par Paul Abadie (et d'autres architectes) qui agrandit les coupoles et ajoute les clochetons qu'on peut voir aujourd'hui. En vérité, c'est plus une véritable reconstruction des coupoles qui s'étaient à moitié effondrées, et qu'il fallut couvrir sous une charpente classique. La cathédrale ne gardera d'original que son clocher du XIIe siècle, mais son aspect original avec ses coupoles est rétabli. C'est ce même architecte qui plus tard sera sélectionné pour construire la basilique du Sacré-Cœur à Paris, qui n'est pas sans ressemblance avec la cathédrale Saint-Front.
Les trois lustres monumentaux qui éclairent la cathédrale ont servi à illuminer Notre-Dame de Paris lors du mariage de Napoléon III le 29 janvier 1853.
L'orgue, construit par la maison Merklin-Schütze, fût présenté à l'exposition universelle de Paris en 1869 puis acquis par l’évêché de Périgueux en 1875. Il compte 29 jeux, répartis sur deux claviers et un pédalier. Il a été restauré en 1998 par Pascal Quoirin.
Entre 1999 et 2002 la DRAC Aquitaine a confié à Françoise Perret, restauratrice à Sergeac, la restauration de l'ensemble du Chemin de croix peint par Jacques-Émile Lafon entre 1849 et 1851.
La cathédrale est inscrite depuis 1998 au Patrimoine mondial de l'Humanité dans le cadre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle (via Lemovicensis). À l'occasion de l'année sainte compostellane 1999 une chapelle Saint-Jacques avec une statue du saint est inaugurée par Monseigneur Gaston Poulain, évêque de Périgueux et de Sarlat.
On trouve une maquette de la cathédrale Saint-Front au parc France miniature, dans les Yvelines.
Tour médiévale Mataguerre Dordogne Aquitaine
- Par francal
- Le 08/01/2013
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La tour Mataguerre est une tour de fortification française datant du XIIIe siècle située à Périgueux, dans le département de la Dordogne1, en région Aquitaine.
Elle fait l'objet d'une protection au titre des monuments historiques.
Elle est accessible en visite.
La tour Mataguerre se situe en Périgord central, rue de la Bride, dans le centre-ville et le secteur sauvegardé de Périgueux, face à l'office de tourisme de la ville, à l'angle de la place Francheville et du cours Fénelon.
Historique
Datant du XIIIe siècle, la tour Mataguerre est l'ultime vestige du rempart de l'enceinte médiévale qui protégeait le « Puy Saint-Front », noyau urbain qui allait devenir le centre-ville de Périgueux2.
Elle est entièrement rebâtie au XVe siècle. De 1622 à 1831, elle sert d'entrepôt pour la poudre3.
Délabrée, sa toiture de forme conique est supprimée en 1807.
La tour est classée au titre des monuments historiques par la liste de 1840.
Architecture
Construite sur le rocher, elle est de forme circulaire, avec une base plus évasée que le corps principal. Elle est couronnée de mâchicoulis et comporte des archères3.
Tourisme
Ouverte à la visite4, ses murs renferment diverses armes médiévales. Du chemin de ronde situé à son sommet, on a une vue étendue sur les toits de la ville. Une table d'orientation facilite l'identification des principaux bâtiments.
Château de Biron Dordogne Aquitaine
- Par francal
- Le 07/01/2013
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Le château de Biron est un château français situé sur la commune de Biron dans le département de la Dordogne en région Aquitaine. Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 17 février 1928.
Le château se situe dans la vallée de la Lède, dans le Périgord pourpre. Il était le siège de l'une des quatre baronnies du Périgord, avec Beynac, Bourdeilles et Mareuil. Il est la propriété de la famille de Gontaut-Biron qui acquiert par alliance la baronnie de Biron au XIIe siècle, avant d'être pris par les Albigeois en 1211, par Simon IV de Montfort en 1212, et par les Anglais aux XIVe et XVe siècles. Il est érigé en duché-pairie en 1598.
Du XIIe au XVIIIe siècle, chaque siècle a laissé son empreinte, évoquant les vicissitudes de cet édifice monumental :
- donjon du XIIe siècle,
- chapelle à double étage,
- appartements de la Renaissance,
- impressionnantes cuisines voûtées,
- salle des États.
De cette incroyable juxtaposition de bâtiments résulte un ensemble architectural exceptionnel, d'un attrait tout particulier.
En 1978, le département acquiert le château2 en vue de le restaurer. En 1994 c'est ici qu'on a tourné le film La Fille de d'Artagnan avec Sophie Marceau et Philippe Noiret3.
En 2012 ont commencé des travaux de rénovation de la charpente de l'aile des Maréchaux, prévus pour une durée de deux ans et un coût de 2,3 millions d'euros.