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Co-vacancier avec sortir loisirs.com

L’art d’être co-vacancier avec sortir loisirs.com…


Nous avons été les premiers à proposer des vacances pour solos, des séjours à tarif aventageux pour monoparentales, des options originales pour séniors, des formules en co-voiturage.

Aujourd'hui nous vous proposons des formules de sortie à la journée, des week-ends, des séjours en co-vacanciers.

Partagez vos vacances : soyez co-vacancier !

Si vous avez un budget serré pour partir en vacances, n’hésitez pas à tenter l’expérience : co-vacancier ! Le principe d’être co-vacancier est simple : des vacanciers qui ne se connaissent pas, mais qui choisissent quand même de partager leur logement de vacances.

Etre co-vacancier un concept !

Vous choisissez donc une destination et au lieu de partir seul(e) ou en couple vous intégrez un groupe de personnes pour partager les frais de voyage et d’hébergement, ce qui réduira considérablement la facture de votre séjour !

Être co-vacancier permet en effet, de réaliser de belles économies, environ 60 euros par jour et par famille.

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AUCUNE OBLIGATION LORS DE NOS SEJOURS, Chacun reste libre de ses activités, de ses choix....

Etre co-vacancier pour tout partager

Etre co-vacancier a une seule contrainte : un minimum de participants doit être intéressé pour un même séjour. Parce que partir à plusieurs vous assurent de partir pas cher, mieux : plus il y a de monde dans le groupe moins c’est cher.

Après, à vous de concilier votre quotidien avec les autres co-vacanciers pour tout partager si vous le désirez (plus convivial)… tâches ménagères, budget alimentation jusqu’à la garde d’enfants !

Randonnée pédestre

La randonnée pédestre est une activité de plein air qui consiste à suivre un itinéraire, balisé ou non. Elle s'effectue à pied. La randonnée est à la fois un loisir de découverte et une forme d'exercice physique.

D'autres types de randonnées font appel à d'autres modes de locomotion : équitation, patin à roulettes, raquette à neige, ski, vélo de route ou VTT, voilier etc.

La randonnée pédestre a de plus en plus de succès, notamment en France. C'est un loisir facilement accessible et praticable partout. Sa durée est extrêmement variable : promenade, randonnée à la journée, grande randonnée, trekking dans des destinations lointaines. Le degré de préparation et le matériel nécessaires ne sont pas les mêmes en fonction du milieu, de la durée et de la difficulté.

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La randonnée pédestre suppose une certaine intensité physique, on parle de promenade ou de balade pour des marches moins engagées.

Elle se différencie de l'alpinisme, la spéléologie, l'escalade, les via ferrata ou le canyonisme qui se pratiquent sur des terrains nécessitant des techniques de progression spécifiques.

Elle n'est pas compétitive, contrairement à la course nature ou la course d'orientation par exemple.

La marche nordique est une forme de randonnée pédestre qui utilise des bâtons de marche spécifiques, permettant une marche rapide.

Histoire

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Chemins de randonnée dans le paradis slovaque.

Origines

La marche à pied, en tant qu'activité spécifique, existe depuis bien longtemps : elle faisait déjà partie de la philosophie du Chinois Lao-tseu (vers -500) : le mot Tao, voie, c'est aussi le chemin emprunté par le marcheur1. La marche est l'une des pratiques regroupées sous le vocable wei-wu-wei, agir-sans-agir.

L'émergence d'une activité en soi

C'est au XIXe siècle que la randonnée au sens où nous la connaissons apparaît. Elle se différencie de la marche à pied, pratiquée depuis la nuit des temps comme moyen de locomotion, par son aspect récréatif. Un des pères de la randonnée est Horace-Bénédict de Saussure. Il ne s'est pas contenté de vaincre le mont Blanc mais a également parcouru de nombreuses montagnes : le Jura, les Vosges, le Forez, le Vivarais. L'Allemand Karl Baedeker (18011859) édite des guides dans lesquels il décrit ses parcours pédestres. En France, en 1837, est publié le premier guide de randonnée dans la forêt de Fontainebleau : Quatre promenades en forêt de Fontainebleau. En 1842, Claude François Denecourt (17881875) trace son premier sentier dans cette même forêt. Les « sentiers Denecourt » existent toujours. En 1872, apparaît en Alsace le Club vosgien, qui balisera les sentiers dans le massif vosgien. Ainsi Denecourt écrit en 1839 pour définir ses vues :

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Cabanes de secours sur un sentier en Nouvelle-Zélande.

« Mais je suis près d'oublier que le tableau d'une nature aussi grandiose doit être l'œuvre du peintre ou du poète, dont elle enflamme le génie, et que ma mission doit se borner à diriger le voyageur qui vient en admirer les beautés. Attiré moi-même par la douce paix et le bonheur qui résident au fond de ces bois et de ces déserts, je les ai longtemps parcourus, et, aidé par les observations des artistes qui les fréquentent journellement, j'ai acquis une connaissance de la localité qui m'a mis à même d'en signaler toutes les parties les plus pittoresques, et d'offrir au voyageur les moyens de les visiter avec autant de facilité que d'agrément. Comme il est des personnes qui aiment les longues promenades, d'autres, celles qui ont moins de durée, et que les voyageurs n'ont pas tous le même laps de temps à consacrer à notre forêt, j'en ai classé et divisé les sites par tournées, dont les combinaisons différentes correspondent à tous les désirs. »2.

Essor depuis l'après guerre

En France, la randonnée est un sport de nature au sens de l'article L311-1 du Code du sport.

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Randonnée dans le Trentin-Haut-Adige près de Merano.

Avantages

Au-delà des vertus sportives de la marche à pied, la randonnée pédestre est souvent le moyen d'un ressourcement intellectuel ou spirituel. Si les traditionnelles balades dominicales font office de coupure avec le quotidien, certains mouvements (ex : les Compagnons de Saint François, les pèlerins des Chemins de Saint-Jacques de Compostelle, etc.) utilisent pleinement ces vertus relaxantes : la randonnée peut alors se révéler un moment d'échange, de réflexion, de rapprochement avec la nature.

Institutions

La randonnée pédestre est une activité qui peut se pratiquer de façon informelle ou en club. Des structures comme l'Association nationale du grand sentier de France (ANGSF), la Fédération française de randonnée pédestre, la Fédération française des sports populaires3, la Fédération française de la montagne et de l'escalade, le Club alpin français, le Club alpin suisse ou le Club vosgien permettent d'organiser la pratique, de gérer la signalisation des chemins pédestres et de représenter les intérêts des randonneurs au niveau politique.

Des professionnels comme l'accompagnateur en moyenne montagne ou le guide de haute montagne peuvent assurer la sécurité des randonnées en terrain difficile ou partager leur connaissance du milieu pour enrichir l'activité.

Techniques

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Boussole de type plaquette, très pratique en randonnée notamment pour son utilisation avec une carte.

La randonnée est une activité de plein air, pratiquée aussi bien par les enfants que les personnes âgées, néanmoins, un incident peut prendre une tournure beaucoup plus grave en raison de l'isolement et de la difficulté de prévenir les secours et d'indiquer avec précision l'endroit où l'on se trouve. Il est donc vital et indispensable de prendre quelques précautions simples, car les accidents n'arrivent pas qu'aux autres :

Avant de partir:

  • Préparer sa randonnée en établissant un itinéraire et en emportant le matériel, les chaussures et les vêtements adaptés. Prendre le temps d'estimer les difficultés, et adapter la randonnée en fonction des membres du groupe qui l'effectueront.
  • Prévoir une trousse de secours, avec en priorité pour la randonnée, un produit anti-inflammatoire pour soulager les foulures de cheville et les lésions dues à l’activité physique et à des accidents avec enflures et inflammations. Des produits pour stopper et désinfecter les hémorragies, ainsi que des médicaments (de type paracétamol ou ibuprofène) contre la fièvre, maux de tête, et douleurs.
  • Se renseigner sur la météo et savoir renoncer si les conditions ne sont pas bonnes ou se détériorent. Il est à préciser qu'en montagne, le temps peut changer très rapidement, et que les données météorologiques ne sont pas aussi précises qu'en plaine. Il peut faire beau sur un versant et sur l'autre versant de la montagne, un orage peut survenir. Le soleil, se couche également plus rapidement en montagne qu'en plaine, du fait qu'il se cache derrière un autre versant. En forêt, la lumière pénètre plus difficilement au coucher du soleil ou par temps nuageux.
  • Avertir de l'itinéraire et de l'heure approximative d'arrivée à un proche
  • Eviter de partir tout seul
  • Connaître les gestes de première urgence

Il faut tenir compte du milieu dans lequel s'effectuera la randonnée. La préparation, le matériel, les vêtements seront différents si elle se déroule en milieu froid, chaud, en forêt, en montagne, etc.

L'estimation des difficultés

La difficulté d'une randonnée réside dans sa longueur (ou développé), son dénivelé, son altitude, la complexité du cheminement (qui sera plus ou moins facile à suivre) et dans la difficulté du terrain qu'elle parcourt. Divers systèmes de cotation existent pour indiquer la difficulté du terrain, tel que celui développé par le Club alpin suisse.

La cotation randonnée du Club alpin suisse

T1 - Randonnée Sentier bien tracé. Terrain plat ou en faible pente, pas de risques de chute. Exigences : Aucune, convient aussi pour baskets. L'orientation ne pose pas de problèmes, en général possible même sans carte.

T2 - Randonnée en montagne Sentier avec tracé ininterrompu. Terrain parfois raide, risques de chute pas exclus. Exigences : Avoir le pied assez sûr. Chaussures de trekking recommandées. Capacités élémentaires d'orientation.

T3 - Randonnée en montagne exigeante Sentier pas forcément visible partout. Les passages exposés peuvent être équipés de cordes ou de chaînes. Éventuellement, appui des mains nécessaire pour l'équilibre. Quelques passages exposés avec risques de chute, pierriers, pentes mêlées de rochers sans trace. Il faut avoir le pied très sûr, de bonnes chaussures de trekking et des capacités d'orientation dans la moyenne. Expérience élémentaire de la montagne souhaitable.

T4 - Randonnée alpine Traces parfois manquantes. L'aide des mains est quelquefois nécessaire pour la progression. Terrain déjà assez exposé, pentes herbeuses délicates, pentes mêlées de rochers, névés faciles et passages sur glacier non recouverts de neige. Il faut être familier du terrain exposé, avoir des chaussures de trekking rigides et une certaine capacité d'évaluation du terrain et une bonne capacité d'orientation. Expérience alpine. En cas de mauvais temps le repli peut s'avérer difficile.

T5 - Randonnée alpine exigeante Souvent sans traces. Quelques passages d'escalade faciles. Terrain exposé, exigeant, pentes raides mêlées de rochers. Glaciers et névés présentant un risque de glissade. Il faut des chaussures de montagne, une évaluation sûre du terrain et très bonnes capacités d'orientation. Bonne expérience de la haute montagne et connaissances élémentaires du maniement du piolet et de la corde utiles.

T6 - Randonnée alpine difficile La plupart du temps sans traces, passages d'escalade jusqu'à II. En général non balisé. Souvent très exposé. Pentes mêlées de rochers délicates. Glaciers avec risque accru de glissade. Il faut une excellente capacité d'orientation, une expérience alpine confirmée et l'habitude de l'utilisation du matériel technique d'alpinisme.

Les techniques d'orientation

La sécurité, c'est également savoir utiliser les moyens d'orientation : carte, boussole et éventuellement GPS.

Balisage

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Balise posée par le Club vosgien sur un sentier aux environs d’Épinal.
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Signalisation 2008 Savoie

La randonnée se déroule généralement sur des sentiers. De nombreuses associations se chargent d'en baliser afin de proposer des randonnées. Pour les randonnées pédestres, des milliers de kilomètres de sentiers ont été aménagés pour la randonnée. Proposant des cheminements pouvant aller de quelques kilomètres jusqu'à plus de 10 000 km pour le sentier européen E4.

Ils sont repérés sur le terrain par des balises peintes ou inscrites sur des panonceaux. Par exemple en France, le Club vosgien utilise neuf signes géométriques et quatre couleurs pour jalonner les sentiers qu'il entretient4. Les sentiers de grande randonnée GR (rectangle blanc sur rectangle rouge) et GRP (rectangle jaune sur rectangle rouge) ainsi que les PR (rectangle jaune) sont eux balisés par la Fédération française de randonnée pédestre. Chaque GR est identifié par un numéro. Le plus célèbre de France est probablement le GR 20, qui traverse la Corse du nord au sud. Des guides appelés topo-guides et des cartes de randonnée permettent de connaître leurs itinéraires. En France, ils sont édités par diverses associations, comme la Fédération française de randonnée pédestre, ou par des éditeurs spécialisés.

On trouve de la même manière des balisages spécifiques pour les sentiers de randonnée équestre (de couleur orange en France5) ou VTT (en France un triangle et deux ronds6)

Carte

Les cartes à utiliser sont les cartes à grande échelle (typiquement 1:25 000 ou 1:50 000), éditées en Belgique par l’IGN belge, en France par l’IGN français, ou encore en Suisse par Swisstopo. La carte permet d'identifier les reliefs, la nature du terrain, les altitudes. Elle permet de mesurer les distances et les dénivelés (différence d'altitude entre les points de départ et d'arrivée) à l'aide des points cotés et des courbes de niveau.

Une bonne pratique de la lecture de carte permet d'anticiper la difficulté du trajet, et de planifier sa randonnée. Sur le terrain elle peut être transportée dans un porte-cartes, sorte de pochette transparente qui permet de la protéger des intempéries et de ne manipuler que la partie nécessaire.

Matériel

  • La boussole est une aiguille aimantée montée sur un pivot. Attirée par le pôle Nord magnétique de la Terre, elle permet d'orienter la carte dans la même direction que le terrain réel. En Europe, les détails du terrain permettent généralement d'utiliser une carte sans boussole. Cette dernière reste cependant une sécurité appréciable en forêt ou par temps brumeux par exemple.
  • Le GPS n'est pas indispensable, mais un modèle bien adapté à la randonnée peut se révéler extrêmement utile. Il est nécessaire de connaître ces moyens avant de partir afin d'être capable de les utiliser dans des conditions difficiles (mauvais temps). En montagne, on peut également se munir d'un altimètre, appareil très utile pour situer sa position mais également pour s'orienter (progression par tangente à la courbe de niveau).
  • Téléphone mobile : le téléphone peut avoir une grande utilité en randonnée, lors de balades à l’écart de la civilisation, pour prévenir les secours en cas d’accident, demander de l’aide pour s’orienter, connaître les dernières données météorologiques. Prendre soin avant de partir, de charger la batterie au maximum, voire de changer la batterie si elle arrive en bout de vie et qu’elle a tendance à se décharger rapidement. Il existe dans le commerce des chargeurs de batterie fonctionnant à la dynamo ou par cellule photovoltaïque.
  • Lampe de poche : dans ces zones où l’éclairage public fait défaut, la lampe de poche est l’allié idéal si vous vous retrouvez en pleine nuit, pour vous orienter, regarder où vous mettez les pieds, chercher quelque chose dans vos affaires, ou faire des signaux d’appel aux secours. Des piles de rechange ou une lampe de poche fonctionnant à la dynamo sont également à prévoir.
  • Une paire de jumelles, pour s'orienter plus efficacement ainsi que profiter du paysage et de la faune.
  • Crème solaire et lunettes de soleil, protégeant des UV.
  • Une trousse de secours
  • Une couverture de survie. Elle pèse moins de 100 grammes, mais elle protège mieux le blessé du froid, de la chaleur et de l’humidité.
  • Un couteau, style couteau suisse.
  • Un sifflet, en cas d'immobilisation, pour informer les secouristes du lieu où vous êtes.
  • Un briquet ou des allumettes, enveloppées dans du plastique pour les protéger de l’humidité.
  • Un sac de couchage avec un sur-sac (protégeant le sac de couchage de l'humidité), pour une randonnée d'une journée, peut paraître superflu. Néanmoins, un imprévu durant la randonnée obligera peut être le randonneur à passer la nuit dehors et suivant le lieu, en montagne, par exemple, les températures baissent de manière significative durant la nuit.

Matériel de sécurité

La randonnée pédestre « familiale » ne nécessite pas de matériel de sécurité particulier. Cependant, il n'est pas inutile de se munir d'une courte corde pour les passages difficiles et dangereux, surtout lorsque la sortie comprend des enfants. Un casque peut aussi s'avérer utile sur certains parcours.

Sac à dos

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Sac à dos, Île de Bréhat

Le sac à dos est un des éléments les plus importants du randonneur. En effet, il permet à celui-ci de transporter (presque) sans effort vêtements (de pluie, de rechange), casse-croûte, carte, pharmacie, boussole, bref tout le matériel nécessaire au bon déroulement d'une randonnée, qu'elle soit à la journée ou sur une période plus longue. Les gammes de sacs à dos sont très nombreuses, tout comme les marques en fabriquant. Le plus petit comporte une capacité de 10 L, et pour les plus gros, 90 L voire plus. L'idéal est de trouver le bon compromis entre poids, confort, technicité. Le sac le plus adapté à la randonnée de journée pourrait être le sac de 30 L : léger, petit, mais suffisamment grand pour contenir tout le matériel à utiliser dans la journée. Un modèle avec housse de protection contre la pluie, qui est intégré au sac et dont la housse peut être déployée pour le recouvrir, est à privilégier, pour maintenir, en cas de pluie, le contenu au sec. En particulier, les vêtements de rechange.

Gestion de l'effort

Les valeurs moyennes de progression sont en général de 4 à 5 km par heure, avec 300 à 350 m de dénivelé par heure en montée, et 400 à 450 m de dénivelé par heure en descente. Ces valeurs sont à ajuster en fonction des personnes, des difficultés et des conditions météorologiques.

Si la durée de la randonnée est inférieure à trois heures, de l'eau suffira, éventuellement sucrée à 5 % si l'effort est particulièrement intense. Sinon il faut prévoir une alimentation solide pour apporter de l'énergie, par exemple des fruits secs ou des pâtes de fruits7.

Dans le cas d'une randonnée longue en autonomie, la gestion de l'alimentation est cruciale. Il faut à la fois veiller à prévoir un apport nutritionnel satisfaisant, conserver le plaisir gustatif, éviter les problèmes sanitaires, tout en veillant à limiter le poids des réserves de nourriture et les problèmes de cuisson8. Il faudra donc rechercher les produits se conservant à température ambiante et à haute teneur énergétique, notamment les aliments déshydratés.

La randonnée étant un sport d'endurance, les besoins seront surtout un apport énergétique à l'aide de sucres lents. La composition nutritionnelle pourra donc être moins riche en protéines animales ou végétales que lors des repas habituels et comporter 60 % de glucides, 14 % de protéines et 20 % de lipides. Il faut prévoir une ration de 3 000 à 3 300 kcal par jour, suffisante pour couvrir les besoins énergétiques en puisant dans les réserves adipeuses7.

Il faut augmenter la quantité de boisson, en se méfiant des cours d'eau de montagne qui peuvent avoir été souillés en amont (pâturages, refuge). Au retour on favorisera la réhydratation (potages, boisson, thé) et la récupération énergétique (pâtes, riz) en limitant les apports carnés pour éviter les crampes8.

Vêtements et chaussures

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Chaussures de randonnée.

Choisir des vêtements adaptés est crucial quand on part en randonnée. Les vêtements conservent la chaleur produite par le corps humain. Ils protègent des brûlures du soleil, du froid, et empêchent les piqûres d'insectes et de plantes.

Le choix des vêtements dépend de la région de randonnée. Sous un climat tempéré, les difficultés météorologiques sont la pluie et le vent. En effet, ils emportent la chaleur conservée même par plusieurs couches de vêtements. Le risque d’hypothermie est alors élevé en cas de vent. Par temps froid, il suffit d'empiler les couches : sous-pull, chemise, pull-over, etc. S'il pleut, penser éventuellement à un vêtement imperméable, comme un poncho. Ce dernier permet également de protéger son sac-à-dos de la pluie et de conserver ainsi ses affaires au sec. Attention tout de même à la transpiration, qui risque de tremper vos vêtements, surtout lors des arrêts. Retirer alors des couches, et prévoir des changes.

Par temps chaud, le compromis entre confort et pratique est difficile à trouver. Le port de vêtements épais et l'effort physique augmentent le risque d’hyperthermie. C'est pourquoi il est préférable de se déplacer avec peu de vêtements, en évitant les tissus imperméables. Pendant une pause, ne pas hésiter à mettre un vêtement chaud si l'air se rafraîchit. Les vêtements du désert doivent être très lâches et légers, permettant une bonne ventilation. Copiez les vêtements portés par les Arabes qui ont une bonne connaissance de ce genre de climat.

L'émergence de textiles synthétiques a permis une grande avancée en matière de compromis entre le confort et l'aspect pratique. Le Gore-Tex est un textile qui respire, et qui permet de maintenir le corps au chaud et au sec avec une bonne ventilation. Attention à ne pas le salir, sinon ses capacités seront diminuées. Le vêtement en fourrure polaire est très pratique et plus performant que ceux en coton. Il faut en choisir un qui soit coupe-vent si possible. On peut porter ce type de vêtement sous un imperméable par temps humide.

Dans les fibres naturelles, la laine est excellente pour conserver la chaleur. Mais attention à ne pas la mouiller, car elle risque de s'alourdir et de se déformer : éviter alors les chaussettes en laine. Le coton, lui, attire toute l'humidité, il est donc à éviter dans les régions froides et humides, mais utile sous les tropiques.

Le choix des chaussures est aussi primordial, surtout si la marche s'avère longue. Ne pas hésiter à marcher avec ses chaussures de marche quelques jours avant le départ. Choisir la pointure adaptée, regarder la robustesse des chaussures : elles doivent maintenir la cheville en cas de chute. Si elles sont en cuir, il faut les laver afin de retirer la boue après chaque journée de marche, pour les conserver dans un bon état9.

Les étapes

Lors d'une randonnée de plusieurs jours, plusieurs solutions sont possibles pour passer la nuit :

  • le bivouac ou le camping sauvage
  • les gîtes d'étape
  • les refuges de montagne

Randonner avec des enfants

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Portage d'enfant en randonnée.

Il faut veiller à adapter l'activité à leurs capacités. Le risque étant qu'une sortie trop difficile ou trop monotone les dégoûte de cette activité. En effet, ils n'auront pas forcément les mêmes centres d'intérêt que les adultes, ils se souviendront par exemple plus du barrage qu'ils auront réalisé dans un torrent de montagne que des superbes paysages qui les environnaient.

Leurs aptitudes et leurs besoins physiologiques sont aussi spécifiques. En particulier, et à tout âge, il faut veiller au soleil, en protégeant leur peau avec une crème solaire adaptée, les yeux par des lunettes de soleil et par le port d'une casquette ou d'un chapeau.

Avant cinq ans

Avant trois ans, l'enfant peut être transporté dans un porte-bébé, ventral pour les nourrissons, ou dorsal quand l'enfant peut tenir assis seul10. Il faut alors éviter la randonnée par temps froid. Quand l'enfant dort profondément, il faut prendre garde à ce que ses jambes ne soient pas comprimées11.

À partir de trois ans, l'enfant peut commencer à marcher sur de courtes distances, il restera donc nécessaire de prévoir un portage s'il est fatigué.

Le mal aigu des montagnes est difficile à détecter chez les jeunes enfants qui ont du mal à décrire leurs symptômes. Par ailleurs, la plupart des enfants de cet âge n'éprouveront aucun intérêt spécifique pour l'environnement de haute montagne par rapport au milieu naturel qu'ils peuvent explorer à des altitudes inférieures. Il faut donc éviter les séjours à plus de 2 000 ou 3 000 mètres avec de jeunes enfants11.

Entre cinq et dix ans

L'enfant peut marcher, en fonction de son âge, trente kilomètre par année en terrain plat. Il faut cependant veiller à s'adapter à sa vitesse de marche, ce qui signifie une moyenne de 1 à 3 km/h environ10. Pour une première sortie, une marche de deux heures est un objectif largement suffisant12. On veillera donc à ne pas dépasser environ 3 km, et 300 mètres de dénivelé. Les durées indiquées par les topoguides sont calculées pour des marcheurs adultes, il faudra donc ajouter entre 50 % et 100 % à la durée indiquée.

Pour motiver les enfants il peut être intéressant de fixer un but (voir un château, une cascade) à la balade. En règle générale, ils s'ennuient et se fatiguent rapidement d'une activité répétitive telle que la marche prolongée. Il faut donc prévoir des moments pour briser la monotonie : bricolages avec des éléments naturels (flèches polynésiennes, moulinet à eau, cabanes, barrages jeux (de cachette, de sensibilisation à la nature, d'orientation), des histoires ou des chansons, observation (du paysage, des animaux, des fleurs, des empreintes). Ils seront également intéressés par l'aspect aventure de l'activité. Et on peut leur confier quelques responsabilités adaptées à leur âge : porter un petit sac avec leur gourde ou leurs jouets, rechercher les balisages, rechercher le chemin sur la carte, veiller à l'heure.

Il faut éviter les conditions difficiles (fort dénivelé, distance trop longue, froid ou chaleur, vent ou pluie) et rester attentif à sa fatigue et ses besoins (faim, soif)10. À plus de 3 000 m il faut veiller particulièrement aux symptômes du mal aigu des montagnes et l'environnement de haute montagne reste peu compatible avec les besoins et les centres d'intérêt des enfants11. La nourriture de randonnée n'est pas toujours du goût des enfants et il faut veiller à observer une hygiène minimale. L'enfant a de toute façon besoin de manger et de boire plus fréquemment qu'un adulte. Il est bon de planifier une pause toutes les 40 minutes environ13.

Il faut veiller à prévoir des journées de repos entre deux randonnées.

Après 10 ans

C'est à partir de 9 ou 10 ans qu'on peut envisager la randonnée itinérante ou des sorties longues, en fonction de leur entraînement. Les adolescents plus âgés ont des aptitudes physiques à la randonnée similaires à celles des adultes.

Ils seront plus motivés en groupe, avec quelques copains. En fonction du terrain, de leur maturité et de leur préparation, on pourra leur laisser une certaine autonomie, par exemple en les laissant marcher devant vous après avoir convenu d'un point de rendez-vous.

Environnement

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L'érosion sur un sentier de la forêt de Fontainebleau.

Les milieux parcourus par les randonneurs peuvent être accidentellement perturbés ou détruits par cette activité. Le passage répété sur un sentier peut, par exemple, accélérer l'érosion et la disparition du sol. Cet effet est aggravé quand un grand nombre de personnes « coupent » les lacets d'un sentier en montagne et augmentent considérablement la surface de terrain abîmée par les passages répétés. Un exemple est la dégradation de certains secteurs autour du sommet du puy de Sancy en Auvergne où l'on estime que quarante hectares de pelouse subalpine ont ainsi disparu. Les spécialistes estiment dans ce cas et compte tenu de l'altitude (environ 1 600 m) qu'il faudra entre vingt et cent ans pour que cette pelouse se reconstitue14. Un autre exemple est lié à l'utilisation de bois mort pour faire des feux. Après un certain nombre d'années le prélèvement prive le sol de nutriments.

Parfois une seule action individuelle peut avoir un impact important. En 2005, un randonneur a provoqué un incendie dans le parc national Torres del Paine au Chili en utilisant un réchaud non autorisé. Cet incendie a affecté 7 % de la surface du parc.

Appel radio en montagne

L'appel d'urgence peut être fait sur le canal européen des secours en montagne et désigné: Canal E, donc la fréquence radioélectrique est 161,300 MHz.

Source Wikipédia

Raquette à neige

La raquette à neige, appelée plus communément raquette, est un instrument qui permet de marcher sur des couches épaisses de neige molle. Ce mode de déplacement est spécifique aux régions enneigées d'Amérique du Nord et de Sibérie orientale depuis des millénaires alors que le ski, pratique basée sur la glissade, s'est développé préférentiellement en Eurasie. Sortir ou randonner en raquette est aujourd'hui devenu un loisir, que ce soit dans les vastes étendues de forêts ou de toundras boréales ou dans une station de sports d'hiver d'une montagne quelconque au même titre que la marche à pied ou la pratique d'un sport de glisse, comme le ski de fond.

La raquette, fixée sous la chaussure de marche, augmente la surface de contact avec la neige, et permet ainsi de ne pas s'enfoncer dans la poudreuse, d'y trouver même un appui nécessaire à l'impulsion du corps en avant alors que les skis permettent une glissade rapide sur un film d'eau. Les raquettes amérindiennes à semelles larges sont une tringle fixée sur un cadre d'osier pourvu d'un enchevêtrement de cordes ou de liens. Elles sont à l'origine des raquettes traditionnelles qui possèdent un cadre en bois léger et des attaches en cuir. Certaines raquettes modernes sont conçues sur le même principe, mais diffèrent dans le choix du matériau : métal léger, structures à base de polymères fondus comme les plastique, parfois thermodurcissables, et très souvent renforcés à l'instar des matériaux composites résistants au choc et aux usages. En plus de répartir sur une surface de support plus grande la zone d'impact de la masse afin de permettre une prise d'impulsion mécanique, les raquettes sont généralement relevées à l'avant pour favoriser la manœuvrabilité et chasser la neige fine. Elles ne doivent pas accumuler la neige, d'où le treillis peu adhérent aux cristaux de neige ou de glace, et nécessitent des attaches pour maintenir le pied.

Raquettes à neige modernes

Préservées aujourd'hui par les sports récréatifs, principalement par les randonneurs et les coureurs qui apprécient de continuer leurs activités durant l'hiver, les raquettes étaient des outils indispensables à la survie des coureurs des bois, pour assurer la surveillance et la traque du gibier, poser les pièges et assurer les portages d'hiver en liaison avec le commerce des fourrures dans les contrées recouvertes d'une neige abondante et durable. Actuellement, elles constituent encore un équipement indispensable à l'usage des gardes forestiers et de tous ceux qui doivent se déplacer dans des zones inaccessibles aux véhicules motorisés lorsque la neige est profonde. Elles sont également très pratiques en montagne ou dans le sous-bois.

Origines

Avant que les humains ne construisent des raquettes, la nature a fourni quelques exemples. Certains animaux, tel le lièvre variable, ont évolué le long des années vers des pattes postérieures plus larges leur permettant de se déplacer plus rapidement dans la neige profonde.

L'origine et l'âge exact des raquettes à neige est inconnu, même si les historiens pensent qu'elles ont été inventées il y a entre 4 000 et 6 000 ans, probablement à partir de l'Asie centrale. Strabon écrivait, au temps de la naissance de Jésus-Christ, que les habitants du Caucase avaient l'habitude d'attacher des surfaces plates de cuir sous leurs pieds et que les Arméniens utilisaient des surfaces rondes en bois de chêne et de peuplier à la place.

Deux groupes de pionniers de la raquette ont émergé rapidement, fixant des motifs que l'on peut toujours voir de nos jours. Un groupe abandonna la raquette en migrant au Nord, vers ce qui est maintenant la Scandinavie, s'engageant finalement vers l'ancêtre du concept du ski nordique. L'autre groupe se dirigea vers le Nord-Ouest, traversant finalement le détroit de Béring, vers l'Amérique du Nord.

Peuples indigènes d'Amérique du Nord

Là, leurs descendants ont développé les raquettes les plus avancées et variées, avant la colonisation européenne des Amériques. Presque chaque tribu des peuples indigènes américains a développé sa propre forme de raquette, la plus simple et la plus primitive étant celle de l'Arctique. Les Inuits que les ethnographes soupçonnent d'avoir appris cet art de déplacement sur le tard auprès d'autres populations autochtones sur le continent, avaient deux styles, un triangulaire d'environ 45 cm de longueur, l'autre presque circulaire ; les deux reflétant le besoin d'une grande portance sur une neige profonde, incohérente et poudreuse. Cependant, contrairement à la vision populaire, ils n'utilisaient pas beaucoup leurs raquettes puisqu'ils réalisaient l'essentiel de leurs trajets à pied en hiver sur la mer gelée et sur la toundra, où la neige ne s'entasse pas profondément.

Vers le Sud, la raquette devient graduellement plus étroite et plus longue, la plus grande étant la raquette de chasse des Cris, d'environ 1,5 mètre et relevée vers l'avant. Même les modèles plus petits, développés principalement par les Iroquois, étaient plus étroits et courts, reflétant le besoin d'une grande manœuvrabilité dans la forêt où la couverture de neige, plus humide et superficielle en hiver, rendait l'enfoncement moins important.

Les Indiens d'Amérique portaient des raquettes durant leurs chasses hivernales aux bisons, avant que les chevaux ne soient introduits. Plus mobiles que leurs proies, ils pouvaient tuer facilement un lourd animal imprudemment aventuré ou poussé dans une épaisse congère de neige, véritable piège. Malgré leur grande diversité de formes, les raquettes étaient en fait l'un des rares éléments culturels communs entre toutes les tribus d’Indiens vivant là où les hivers étaient enneigés.

Ethnographie de la raquette amérindienne ou sibérienne

Bien avant l'arrivée de populations d'origine européenne, les formes de la raquette ont été définies par l'usage. Elles sont fonction de la qualité de la neige, de la taille du marcheur et surtout de la longueur de ses jambes, des caractéristiques de sa locomotion, enfin de sa masse corporelle et de la masse portée.

Quatre types fondamentaux peuvent être distingués :

  • la queue de castor, utilisée sur les pistes et espaces découverts ;
  • la queue d'hirondelle, relevée à l'avant et effilée pour permettre de se déplacer rapidement sur terrain plat ;
  • le bout rond pour les pays montagneux et vallonnés ;
  • la patte d'ours, ronde et plate, pour les terrains boisés et accidentés.

Leurs fabrications attestant l'ingéniosité des hommes et l'usage des ressources locales ou exportées sont très variables. Le bois de mélèze ou de bouleau se retrouve fréquemment pour l'armature, les lanières de cuir en peau de caribou, voire de phoque, d'ours, et récemment de cheval.

Utilisation par les Européens francophones et anglophones

Les raquettes à neige ont été lentement adoptées par les Européens dans ce qui devint le Canada et les États-Unis avec les coureurs des bois. Le nom provient de l'analogie de forme avec la raquette du jeu de paume, alors fort prisé par l'aristocratienote 1. Dès 1537, le même mot commence à désigner une grande semelle à claire-voie servant à marcher sur la neige molle, preuve que les Français devinrent dès leur premier hivernage d'excellents raquetteurs au contact des populations des bords du fleuve Saint-Laurentnote 2. Les compétences supérieures des Français à la raquette à neige a presque renversé en leur faveur la guerre de Sept Ans qui les opposait aux Britanniques, un conflit qui a vu deux conflits appelés la bataille en raquettes.

Mais les Britanniques ont rapidement appris à se débrouiller en raquettes. Le Oxford English Dictionary rapporte que le mot a été utilisé en anglais dès 1674. Seize ans plus tard, après un assaut franco-indien sur une colonie britannique vers ce qui est maintenant Schenectady dans l’État de New York, les Britanniques ont pris leurs raquettes et poursuivi les attaquants durant près de 90 km, récupérant finalement à la fois les personnes et les biens pris par leurs attaquants.

Les raquettes en forme de larme portées par les bûcherons font environ 1 mètre de long et sont larges en proportion, alors que les raquettes des traqueurs font 1,5 mètre de long et sont très étroites. Cette forme typique de la raquette à neige ressemble à une raquette de tennis, le même mot étant utilisé en français.

Cette forme a été copiée par les clubs canadiens de raquettes à neige à la fin du XVIIIe siècle. Originellement motivés pour des raisons d'entraînement militaire, ils devinrent les premiers utilisateurs de raquettes pour le loisir.

Les clubs de raquettes à neige, tel le club de raquettes à neige de Montréal (1840), ont raccourci la forme de larme à environ 110 cm de long et 45 cm de large, ont légèrement relevé le devant et l'ont terminée par une sorte de queue à l'arrière. Elle a été rendue très légère pour la course, et plus résistante pour la randonnée ou la chasse. La queue de la raquette la maintient droite lors de la marche.

Une autre variante, en patte d'ours, finit en un talon incurvé au lieu de la queue. Alors que les premiers adeptes la trouvèrent plus difficile à apprendre, puisqu'elles étaient plus fines au milieu et plutôt encombrantes, elles avaient l'avantage d'être plus faciles à ranger et plus agiles dans des endroits étroits.

Les raquettes traditionnelles sont constituées d'une seule bande d'un bois résistant, habituellement du frêne d'Amérique, incurvée, liée à ses deux extrémités et renforcée à son milieu par un croisillon ; l'espace au milieu du cadre étant alors rempli d'un maillage resserré de bandes de cuir de caribou ou de bovin, laissant une petite ouverture au-dessus du croisillon pour l'avant des mocassins. Elles étaient tenues au mocassin par des lanières de cuir, parfois par des boucles. De telles raquettes sont toujours réalisées et vendues par les peuples autochtones.

Raquettes modernes

En dehors des populations indigènes, très peu des raquettes traditionnelles sont encore utilisées par des adeptes, bien que certains les recherchent pour la valeur artisanale liée à leur construction. On les voit le plus souvent comme décoration, attachées à des murs dans des chalets.

Alors que l'usage récréatif des raquettes à neige a commencé avec les clubs de raquettes au Québec, qui tinrent des manifestations où les courses et randonnées étaient combinées à de la nourriture et des boissons raffinées, la fabrication de raquettes de loisir a seulement commencé tard dans le XIXe siècle, quand l'usage récréatif commençait à s'étendre.

À la fin du XXe siècle, les raquettes connurent un redesign radical. Il a commencé à la fin des années 1950 avec la compagnie Tubbs, basée dans le Vermont qui créa la raquette Green Mountain Bearpaw, qui combinait le caractère court de ce style avec une largeur encore plus étroite que celle précédemment utilisée. Elle devint rapidement une des plus populaires raquettes de cette époque.

La raquette « de l'Ouest »

En 1972, expérimentant de nouveaux designs dans la chaîne des Cascades (État de Washington), Gene et Bill Prater ont créé la raquette à neige telle que nous la connaissons aujourd'hui. Ils commencèrent à utiliser des tubes en aluminium et remplacèrent les lacets avec des attaches en néoprène et nylon. Pour les rendre plus faciles à utiliser dans l'alpinisme, les Prater ont développé une fixation particulière et ajouté des pointes de métal au-dessous de la raquette.

La compagnie Sherpa Snowshoe a commencé à produire ces raquettes de l'Ouest et elles furent très populaires. Les fabricants de l'Est étaient un peu plus sceptiques au début cependant, croyant que le style était inutile dans l’Est, jusqu'à ce que les Prater démontrassent leur efficacité accrue au mont Washington (État du New Hampshire). Tous les utilisateurs changèrent alors pour les Sherpas.

Celles-ci utilisent un cadre en aluminium ou acier inoxydable et ont pris avantage des avancées techniques des plastiques et du moulage par injection pour réaliser une raquette plus légère et durable. Elles demandent peu d'entretien, et intègrent généralement des crampons accrocheurs.

Certaines, telles celles fabriquées par Mountain Safety Research, n'utilisent pas de métal du tout et se présentent avec un extenseur détachable de la queue de raquette. Les modèles les plus récents ont des cales de montée amovibles pour les ascensions.

L'usage d'un tamis solide au lieu du treillis standard de sangles surprit beaucoup d'adeptes, puisqu'il ébranlait une croyance solide que le treillis était nécessaire pour empêcher la neige de s'accumuler sous la raquette. En pratique cependant, il semble qu'un peu de neige passe à travers les ouvertures des deux types de raquettes.

Les fixations en néoprène et nylon affichent aussi une résistance accrue à l'eau, ne se distendant pas sous l'effet de l'eau ni ne nécessitant un traitement annuel de protection, des caractéristiques qui ont été immédiatement appréciées. Plus tard, elles ont été remplacées par des matériaux encore plus légers tels que le polypropylène.

Les designs performants ou ludiques par la forme ronde, carrée, plate ou relevée aux extrémités et surtout par la couleur ont aidé le sport ou le loisir à connaître une renaissance alors que les amateurs de neige se dirigeaient plutôt vers le ski. Aux États-Unis, le nombre de raquettistes a triplé durant les années 1990.

En France, l'essor de la raquette s'est produit à partir de la fin des années 1990, essor spectaculaire au point d'inquiéter les autorités des risques bien réels pris par les amateurs enthousiastes méconnaissant le milieu neigeux montagnardnote 3. La raquette constitue désormais la deuxième activité hivernale de loisirs sportifs après les activités de glisse. La 225 est le modèle le plus populaire, fabriqué depuis 1995 en Haute-Savoie par la société Tsl outdoor et réalisé en plastique, en forme de taille de guêpe, avec une fixation articulée laissant l'arrière du pied libre, comme en ski de fond, et avec des pointes de métal sous la raquette.

Les stations de sports d'hiver disposant encore d'espaces libres ont commencé à offrir des sentiers de randonnée en raquettes à leurs visiteurs, et certaines zones populaires de randonnée sont presque autant fréquentées dans les mois d'hiver que durant les chauds week-ends d'été.

Choix des raquettes

Marche en raquettes.

Alors que beaucoup de pratiquants des sports d'hiver redécouvrent la pratique de la raquette à neige, beaucoup de nouveaux modèles de raquettes deviennent disponibles. Les stations de ski et les magasins d'équipement de sport proposent aussi des raquettes à la location ; il s'agit d'une excellente manière pour ceux intéressés par la pratique de la raquette à neige de décider quel type de raquette leur convient.

Les raquettes aujourd'hui sont divisées en trois types : course (petite et légère ; non destinées à la randonnée) ; loisir (un peu plus large ; pour des marches modérées de 5 à 8 km) ; alpinisme (la plus large ; pour des pentes raides, des longs parcours et le hors sentier). Les tailles sont souvent données en pouces, même si les raquettes sont loin d'être rectangulaires. Les raquettes d'alpinisme mesurent généralement au moins 30 pouces (76 cm) de long et 10 pouces (25 cm) de large ; une paire plus légère pour la course peut être légèrement plus étroite et mesurer 25 pouces (64 cm), ou moins, de longueur.

Quelle que soit la configuration, toutes les raquettes en bois sont qualifiées de traditionnelles et toutes les autres, dans d'autres matériaux, de modernes.

En dehors des variations liées à l'usage souhaité, les utilisateurs plus lourds devraient choisir des raquettes plus larges. Une formule habituelle est que pour chaque kilogramme de masse corporelle, il doit correspondre environ 14,5 cm2 de surface de raquette pour supporter correctement leur utilisateur. Les pratiquants doivent aussi prendre en compte le poids de chaque matériel transporté, spécialement sur les longs parcours ou sur plusieurs jours. Ceux prévoyant de parcourir des étendues de neige profonde doivent prévoir des raquettes plus larges.

Beaucoup de fabricants indiquent maintenant le poids idéal pour un type de raquette.

Attaches correctement ajustées sur deux raquettes de différentes tailles. Noter aussi l'utilisation de guêtres.

Fixations

Quand les raquettes traditionnelles étaient encore populaires, il était d'usage d'acheter les fixations séparément, un peu comme pour les skis. Elles étaient communément appelées fixations en « H », puisqu'elles consistaient en une sangle autour du talon croisant une sangle autour des orteils et une autre autour du coup de pied, formant une version grossière de cette lettre.

step in alpine
Nouveau système de fixation step in.

Sur les raquettes modernes, il y a deux types de fixation suivant que les orteils peuvent passer ou non sous le tamis. Le premier cas est préféré pour grimper des pentes raides puisqu'il permet de tailler des marches ; le second pour la course, puisqu'il empêche la queue de la raquette de traîner. Le talon est toujours laissé libre.

Une série de sangles, généralement trois, sont utilisées pour maintenir le pied sur la raquette. Certains types de fixation rajoutent une cuvette pour les orteils. Il est important de pouvoir manipuler ces attaches facilement, puisque enlever ou attacher le pied doit être fait en extérieur, par temps froid et avec les mains nues, avec des risques de gelure.

Les extrémités des attaches sont toujours placées en dehors de la direction de la marche, pour éviter de marcher dessus.

En 1997, Bill Prater et un de ses associés développent une fixation rapide, conçue pour rendre plus facile aux pratiquants portant des chaussures à coque plastique ou certaines chaussures adaptées de passer facilement des raquettes aux crampons, ou l'inverse, quand cela devient nécessaire.

Accessoires

Bâton de randonnée avec rondelles interchangeables.

Les raquettistes utilisent souvent des bâtons de randonnée comme un accessoire destiné à les aider à s'équilibrer sur la neige. Il n'est cependant pas nécessaire d'en avoir. Certains fabricants ont commencé à faire des bâtons dédiés à la raquette, avec des rondelles plus larges, comme ceux sur les bâtons de ski (qui peuvent d'ailleurs aussi être utilisés). Certains modèles proposent aussi maintenant des bâtons avec des rondelles interchangeables permettant d'adapter la rondelle au type d'utilisation.

En dehors de cela, aucun autre accessoire particulier n'est requis. Toute chaussure peut être portée avec des raquettes, même si des chaussures de randonnée sont préférées parmi les pratiquants pour le loisir (les coureurs préfèrent des chaussures de course). En effet, les chaussures de randonnée ont une tige haute empêchant la neige de rentrer dans la chaussure et sont généralement imperméables.

Les chaussures de ski ne fonctionneront cependant pas avec les raquettes, requérant ainsi aux skieurs de randonnée de porter une autre paire de chaussures pour les portions de raquettes durant leur trajet.

Dans la neige profonde, les raquettistes porteront souvent des guêtres pour empêcher la neige de rentrer dans leurs chaussures par le haut.

Une housse de transport pour les raquettes est aussi conseillée, surtout si le trajet ne se passera pas entièrement en raquettes. Certains fabricants de sacs à dos conçoivent des sacs spéciaux avec des « daisy chains », des bandes de boucles en sangle sur lesquelles les chaussures peuvent être attachées durant le trajet. Les fabricants de raquettes ont commencé également à inclure des housses pour leurs produits, afin d'empêcher les pointes du dessous, souvent aiguisées, d'abimer les surfaces avec lesquelles elles sont en contact.

Puisque la pratique de la raquette s'effectue généralement par temps froid, les utilisateurs doivent se préparer pour cela en s'habillant chaudement et en transportant l'équipement approprié.

Source Wikipédia

La transhumance

La transhumance, du latin trans (de l'autre côté) et humus (la terre, le pays), est la migration périodique d'une part du bétail (bovidés, cervidés, équidés et ovins) de la plaine vers la montagne ou de la montagne vers la plaine, d'autre part des abeilles d'une région florale à une autre, et ce en fonction des conditions climatiques et donc de la saison.

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Les types de transhumance

En ce qui concerne le bétail, on distingue deux types de transhumance :

  • La transhumance estivale (ou transhumance normale), qui est la montée dans les pâturages d'altitude comme les alpages, les « montagnes » (dans le Massif central), des troupeaux originaires des basses plaines (en Valais et en Vallée d'Aoste on parle d'inalpe, en Suisse romande on parle de poya).
  • La transhumance hivernale (ou transhumance inverse), qui est le fait de troupeaux de montagne, lesquels, l'hiver venu, fuient les rigueurs du climat montagnard en descendant vers les plaines tempérées (en Suisse romande et en Vallée d'Aoste on parle de désalpe).

En Europe, l'estive dure en général de fin mai à mi-octobre.

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Transhumance en France

Provence

La question des origines de la transhumance en Provence mobilise les historiens et les archéologues. Les grands déplacements de troupeaux de la plaine à la montagne avaient probablement disparu durant le haut Moyen Âge, faute des conditions politiques (organisation territoriale et sécurité des chemins) et économiques (marchés pour écouler les produits des troupeaux) nécessaires à de telles entreprises.

Mais la découverte dans les années 1990 dans la plaine de la Crau de fondations de nombreuses bergeries datant de l'époque romaine et de l'âge du Fer laisse à penser que déjà dans l'Antiquité des troupeaux d'ovins transhumaient, corroborant Pline l'Ancien affirmant que dans "les Plaines-de-pierre" de la province Narbonnaise les moutons "par milliers convergent depuis des régions lointaines pour brouter".

Le balancement des troupeaux se remet en place dès avant le XIIe siècle à l'initiative des communautés montagnardes, qui ne peuvent nourrir en bergerie des troupeaux importants durant les longs hivers, et vont chercher l'herbe des plaines. Les grands monastères (Abbaye Saint-Victor de Marseille, Boscodon…), les imitent dès le XIIIe siècle en mettant en valeur leurs possessions dans le haut comme dans le bas pays, imités, à partir du XIVe siècle par les grandes familles nobles. Il s'agit alors d'une transhumance de la plaine à la montagne, avec des troupeaux de mille bêtes et plus.

Les archives du Comté de Nice font état de contrats passé au début du XIVe siècle, entre des montagnards et des éleveurs de basse Provence. Les premiers ayant rapporté au pays les troupeaux des seconds. C’est à partir de 1325 que l’on voit des éleveurs envoyer en commun de gros troupeaux (de près de 2000 têtes) vers les pâturages de haute montagne. Dans un premier temps, cette transhumance sera perçue par beaucoup comme de la concurrence pour les élevages de montagne (Musset, 1986). Dans Sociétés paysannes, Henri Mendras citait ce conflit de pouvoir comme illustration d'un processus d'installation d'un équilibre entre ressources naturelles et exigences sociales (Mendras, 1976).

De nombreux actes notariaux parus après 1380 témoignent de ce mode de transhumance. Au XVe siècle, la grande transhumance, réservée au siècle précédent aux troupeaux des grandes familles et des éleveurs riches, se démocratise. L’estivage des moutons devient massif. À partir de 1450 chaque année entre 40 000 et 50 000 moutons quittent Aix-en-Provence et ses alentours pour les alpages (Leydet, 1982). À partir de là, la grande transhumance ne cessera de s’étendre vers le nord.

La grande transhumance ne peut plus alors être résumée à un acte de circulation, elle devient un véritable circuit commercial. Nous assistons à une sorte de « marchandisation » des estives. Le plus souvent, les éleveurs provençaux traitent avec des intermédiaires qui jouent un rôle très important dans le « marché de l’estive ». Ce sont eux qui acheminent les troupeaux vers les alpages. Ce sont eux également qui assurent la police des transhumances. Ils se mettent à la tête du rassemblement de plusieurs dizaines de milliers de moutons qu’ils prennent en charge jusqu’aux alpages. On assiste ainsi, à l’émergence de professionnels de la transhumance qui à certaines périodes jouiront d’un quasi-monopole de l’activité (Coulet, 1986).

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Depuis le XIXe siècle

À la fin du XVIIIe siècle la race Mérinos d’Arles (croisement du Mérinos espagnol avec la race Cravenne), très adaptée à une existence rustique, apparaît en France, la production ovine s’améliore.

Au XIXe siècle le pastoralisme et la grande transhumance sont très importants. La rentabilité faible est contrebalancée par des troupeaux de grands effectifs. 400 000 moutons transhument de Basse Provence vers les hautes vallées des Alpes du Sud. La Crau et la Camargue, dont les sols sont pauvres, offrent de nombreux parcours loués à bas prix. Dans les garrigues de Montpellier, la céréalicultures et élevages extensifs de moutons sont associés. Les grands transhumants ont des phases de progression et de régression, liées, jusqu’au XIXe siècle, à la demande en laine.

Dans l’intervalle des XIXe et XXe siècles, on distingue, en France, trois périodes principales. Autour de 1850, la France atteint un pic démographique et l’élevage de mouton connaît un maximum.

Après 1860, alors que la laine est le principal produit de l’élevage ovin, la suppression des droits de douanes entraîne la chute du cours de la laine. En même temps l’urbanisation croissante induit une plus forte demande de production de viande. Ces deux phénomènes conduisent à une conversion de la production vers celle de la viande et à un fort recul de la production ovine (Coste, 1986).

Les gros propriétaires terriens réduisent les effectifs et se tournent vers d’autres cultures (notamment la vigne). De 1852 à 1955, le nombre de brebis mères passe de plus de 33 millions à seulement 8 millions. Les plaines arides de la Crau sont mises en valeur grâce au drainage, au colmatage, et à l’irrigation rendue possible par la dérivation des eaux de la Durance. La création de prairies et la construction de bergeries dans la Crau, rendent les éleveurs plus dépendants des propriétaires terriens.

Au lendemain de la seconde guerre mondiale les troupeaux du bas Languedoc sont rejetés sur les garrigues et pratiquent des transhumances courtes vers les Cévennes et les causses comme le Larzac. La production de coureurs ou broutards (agneaux nourris au lait maternel et à l’herbe) chute et l’engraissement d’agneaux en bergerie devient privilégié. Cependant la transhumance se maintient en basse Provence. En 1954, 350 000 moutons estivent dans les Alpes, dont trois cinquièmes originaires de Crau et de Camargue. Le transport par bétaillères se généralise.

Entre 1870 et 1930, malgré la consommation croissante de viande, le cheptel français diminue de moitié. Son niveau minimum est atteint en 1950.

Depuis 1950, cependant, la concurrence sur les terres s’accroît (lotissements, champs militaires, vergers, vignobles, stations de ski, etc.) avec pour conséquence un certain recul de l’agriculture, libérant ainsi de nombreux parcours pour les ovins. En 1935, un troupeau sur dix transhumait encore (soit un million de bêtes). En 1960 seules 600 000 bêtes prennent encore la route, 350 000 vers les Alpes, 200 000 vers les Pyrénées et 50 000 vers le Massif central.

Les années 1960 et 1970 voient une politique productiviste (Mendras 1984 ; Duby, 1977). Entre 1955 et 1980, le nombre de brebis mères passe de 6 millions à 8 millions et la production de viande d’agneau progresse de 60 %. La consommation de viande, qui double pendant cette période, était alors assurée à 80 % par la production française. Une forte spécialisation des espaces conduit à la création de bassins de production. Ce qui rend les régions tributaires des firmes qui encadrent la production, imposant leur recherche de régularité et des coûts de production moindres (Mendras, 1984).

La grande transhumance se maintient dans les Alpes mais décline considérablement dans le Massif central et les Pyrénées. Partout, la longueur des transhumances diminue et l’élevage tend à une sédentarisation incitée par les pouvoirs publics. C’est la transhumance hivernale descendante qui décline le plus vite. Les bergers abandonnent les déplacements lointains vers les plaines qui sont occupées par d’autres cultures et ils cherchent à augmenter le pâturage dans les régions alpines et préalpines.

À partir de 1982, l’élevage ovin est à nouveau en recul. Dans les années 1980, le marché français de la viande s’ouvre encore, notamment grâce aux améliorations du transport frigorifique. Les importations à bas prix affectent fortement l’élevage français. Depuis 1980, le cheptel ne cesse de diminuer. La production régresse fortement et les importations augmentent. C’est une période de renforcement de la concentration et de la spécialisation géographique. Alors que la consommation de viande ovine ne cesse d’augmenter, le cheptel perd plus d’un million de têtes en dix ans et la production de viande baisse régulièrement. La consommation est alors satisfaite par un recours massif à l’importation, principalement en provenance du Royaume-Uni, d’Irlande, de Nouvelle-Zélande et d’Australie.

À partir de 1985, alors que la Politique agricole commune (PAC) européenne incitait à la réduction des coûts de structure, la relative défaite des systèmes intensifs d’élevage ovin conduit à un retour au modèle extensif. Extensif, mais centralisé (12 % du cheptel national est regroupé en Provence) et fortement spécialisé. Lorsque les exploitations se diversifient, c’est presque exclusivement pour adjoindre à l’élevage, la culture du foin complémentaire. Dans nombre de cas, la culture du foin supplante d’ailleurs la production ovine en termes de revenu pour l’exploitation.

Les fêtes de la transhumance

En France

La transhumance depuis quelques années devient un moment de l'animation des vallées par des fêtes, qui permettent de redécouvrir le terroir mais aussi les métiers du pastoralisme. Ceci en Alsace, dans les Pyrénées, les Alpes, le Massif central (en particulier sur le plateau de l'Aubrac1 et dans le Cantal2), etc. Les pratiques de conduite des troupeaux, qui avaient disparu au profit des transports en camions, revoient le jour.

En Suisse

En Suisse également, la transhumance est un moment de l'année qui concerne de nombreux éleveurs et c'est l'occasion pour ces derniers de se retrouver dans une ambiance festive. Aujourd'hui encore, la période de la transhumance (inalpe et désalpe) est souvent marquée par des animations locales, qu'il s'agisse de faire revivre les coutumes et traditions ancestrales (culinaires, artisanat, etc.), ou d'assister à des combats de reines spontanés sur les pâturages, en particulier valaisans, le jour de la montée des troupeaux de bovins mais aussi pendant toute l’estive.

Les animaux portent des décorations florales ou autres, selon notamment le rang qu'ils ont gagné lors de compétitions précédent la montée des troupeaux et durant la période d'estive dans le cas des vache d'Hérens, ou tout simplement dans un but décoratif comme pour l'Almabtrieb ou la Poya.

En Italie

Dans la Vallée d'Aoste, la fin de la saison estivale est marquée par des combats de vaches ou Batailles de reines, comme dans les régions alpines limitrophes (Pays de Savoie et Valais). La race concernée est la Valdostaine pie noire (ou Pi nèira, en patois valdôtain). La reine du lait (ou Reina di lacë), c'est-à-dire la vache la plus productive, est décorée d'un bouquet de fleurs (ou bosquet) sur les cornes. La finale régionale a lieu dans l'arène de la Croix-Noire, à Saint-Christophe.

Ces dernières années les combats de reines se sont développés depuis l'importation d'animaux de la race d'Hérens par quelques éleveurs passionnés. Ils marquent désormais les périodes de transhumance dans cette région du nord-ouest de l'Italie.

Proverbes et dictons

Un proverbe en patois valdôtain définit ainsi la transhumance : Lé vatse, Sèn Bernar lé prèn é Sèn Métsë lé rèn = « Les vaches, Saint Bernard les prend et Saint Michel les rend ». Les troupeaux montent à l'alpage à la Saint Bernard (15 juin) et rentrent à la Saint Michel (29 septembre), jour de la désarpa (la désalpe, en patois) au val d'Aoste.

Source Wikipédia

Musée de la Boissellerie Bois d'Amont

Entouré par la forêt du Risoux et celle du Noirmont, le musée de la boissellerie est situé sur les deux rives de l'Orbe, au coeur du village de Bois d'Amont.

Installé dans une ancienne scierie restaurée, le musée de la boissellerie invite les visiteurs à découvrir les outils, les machines et le savoir-faire des artisans boisseliers qui ont su exploiter toutes les qualités de l'épicéa et le transformer en différents produits (boîtes, skis, coffrets, ...).

A partir de la matière première, l'épicéa, quatre techniques de fabrication (sciage, perçage, tranchage, fendage) et des savoir-faire artisanaux sont nécessaires pour transformer le bois.

Cabinets d'horloges, boîtes, blocs perforés, skis, landaus, charpentes  constituent un échantillon de la variété des produits fabriqués depuis 1536 par les boisseliers.

Démonstrations
Au cours de chaque visite guidée, de nombreuses démonstrations sont proposées au public.

Mise en fonctionnement de la targeuse, de la machine à vapeur, de la turbine actionnant la scie hydraulique et de la roue à godets entraînant battoir à chanvre et meule à orge.

Une maquette des scieries est également animée par roues hydrauliques.

En été : visite du moulin.
En hiver : visite du secteur "ski".

Plus d'information : http://www.museedelaboissellerie.com/