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La transhumance

La transhumance, du latin trans (de l'autre côté) et humus (la terre, le pays), est la migration périodique d'une part du bétail (bovidés, cervidés, équidés et ovins) de la plaine vers la montagne ou de la montagne vers la plaine, d'autre part des abeilles d'une région florale à une autre, et ce en fonction des conditions climatiques et donc de la saison.

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Les types de transhumance

En ce qui concerne le bétail, on distingue deux types de transhumance :

  • La transhumance estivale (ou transhumance normale), qui est la montée dans les pâturages d'altitude comme les alpages, les « montagnes » (dans le Massif central), des troupeaux originaires des basses plaines (en Valais et en Vallée d'Aoste on parle d'inalpe, en Suisse romande on parle de poya).
  • La transhumance hivernale (ou transhumance inverse), qui est le fait de troupeaux de montagne, lesquels, l'hiver venu, fuient les rigueurs du climat montagnard en descendant vers les plaines tempérées (en Suisse romande et en Vallée d'Aoste on parle de désalpe).

En Europe, l'estive dure en général de fin mai à mi-octobre.

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Transhumance en France

Provence

La question des origines de la transhumance en Provence mobilise les historiens et les archéologues. Les grands déplacements de troupeaux de la plaine à la montagne avaient probablement disparu durant le haut Moyen Âge, faute des conditions politiques (organisation territoriale et sécurité des chemins) et économiques (marchés pour écouler les produits des troupeaux) nécessaires à de telles entreprises.

Mais la découverte dans les années 1990 dans la plaine de la Crau de fondations de nombreuses bergeries datant de l'époque romaine et de l'âge du Fer laisse à penser que déjà dans l'Antiquité des troupeaux d'ovins transhumaient, corroborant Pline l'Ancien affirmant que dans "les Plaines-de-pierre" de la province Narbonnaise les moutons "par milliers convergent depuis des régions lointaines pour brouter".

Le balancement des troupeaux se remet en place dès avant le XIIe siècle à l'initiative des communautés montagnardes, qui ne peuvent nourrir en bergerie des troupeaux importants durant les longs hivers, et vont chercher l'herbe des plaines. Les grands monastères (Abbaye Saint-Victor de Marseille, Boscodon…), les imitent dès le XIIIe siècle en mettant en valeur leurs possessions dans le haut comme dans le bas pays, imités, à partir du XIVe siècle par les grandes familles nobles. Il s'agit alors d'une transhumance de la plaine à la montagne, avec des troupeaux de mille bêtes et plus.

Les archives du Comté de Nice font état de contrats passé au début du XIVe siècle, entre des montagnards et des éleveurs de basse Provence. Les premiers ayant rapporté au pays les troupeaux des seconds. C’est à partir de 1325 que l’on voit des éleveurs envoyer en commun de gros troupeaux (de près de 2000 têtes) vers les pâturages de haute montagne. Dans un premier temps, cette transhumance sera perçue par beaucoup comme de la concurrence pour les élevages de montagne (Musset, 1986). Dans Sociétés paysannes, Henri Mendras citait ce conflit de pouvoir comme illustration d'un processus d'installation d'un équilibre entre ressources naturelles et exigences sociales (Mendras, 1976).

De nombreux actes notariaux parus après 1380 témoignent de ce mode de transhumance. Au XVe siècle, la grande transhumance, réservée au siècle précédent aux troupeaux des grandes familles et des éleveurs riches, se démocratise. L’estivage des moutons devient massif. À partir de 1450 chaque année entre 40 000 et 50 000 moutons quittent Aix-en-Provence et ses alentours pour les alpages (Leydet, 1982). À partir de là, la grande transhumance ne cessera de s’étendre vers le nord.

La grande transhumance ne peut plus alors être résumée à un acte de circulation, elle devient un véritable circuit commercial. Nous assistons à une sorte de « marchandisation » des estives. Le plus souvent, les éleveurs provençaux traitent avec des intermédiaires qui jouent un rôle très important dans le « marché de l’estive ». Ce sont eux qui acheminent les troupeaux vers les alpages. Ce sont eux également qui assurent la police des transhumances. Ils se mettent à la tête du rassemblement de plusieurs dizaines de milliers de moutons qu’ils prennent en charge jusqu’aux alpages. On assiste ainsi, à l’émergence de professionnels de la transhumance qui à certaines périodes jouiront d’un quasi-monopole de l’activité (Coulet, 1986).

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Depuis le XIXe siècle

À la fin du XVIIIe siècle la race Mérinos d’Arles (croisement du Mérinos espagnol avec la race Cravenne), très adaptée à une existence rustique, apparaît en France, la production ovine s’améliore.

Au XIXe siècle le pastoralisme et la grande transhumance sont très importants. La rentabilité faible est contrebalancée par des troupeaux de grands effectifs. 400 000 moutons transhument de Basse Provence vers les hautes vallées des Alpes du Sud. La Crau et la Camargue, dont les sols sont pauvres, offrent de nombreux parcours loués à bas prix. Dans les garrigues de Montpellier, la céréalicultures et élevages extensifs de moutons sont associés. Les grands transhumants ont des phases de progression et de régression, liées, jusqu’au XIXe siècle, à la demande en laine.

Dans l’intervalle des XIXe et XXe siècles, on distingue, en France, trois périodes principales. Autour de 1850, la France atteint un pic démographique et l’élevage de mouton connaît un maximum.

Après 1860, alors que la laine est le principal produit de l’élevage ovin, la suppression des droits de douanes entraîne la chute du cours de la laine. En même temps l’urbanisation croissante induit une plus forte demande de production de viande. Ces deux phénomènes conduisent à une conversion de la production vers celle de la viande et à un fort recul de la production ovine (Coste, 1986).

Les gros propriétaires terriens réduisent les effectifs et se tournent vers d’autres cultures (notamment la vigne). De 1852 à 1955, le nombre de brebis mères passe de plus de 33 millions à seulement 8 millions. Les plaines arides de la Crau sont mises en valeur grâce au drainage, au colmatage, et à l’irrigation rendue possible par la dérivation des eaux de la Durance. La création de prairies et la construction de bergeries dans la Crau, rendent les éleveurs plus dépendants des propriétaires terriens.

Au lendemain de la seconde guerre mondiale les troupeaux du bas Languedoc sont rejetés sur les garrigues et pratiquent des transhumances courtes vers les Cévennes et les causses comme le Larzac. La production de coureurs ou broutards (agneaux nourris au lait maternel et à l’herbe) chute et l’engraissement d’agneaux en bergerie devient privilégié. Cependant la transhumance se maintient en basse Provence. En 1954, 350 000 moutons estivent dans les Alpes, dont trois cinquièmes originaires de Crau et de Camargue. Le transport par bétaillères se généralise.

Entre 1870 et 1930, malgré la consommation croissante de viande, le cheptel français diminue de moitié. Son niveau minimum est atteint en 1950.

Depuis 1950, cependant, la concurrence sur les terres s’accroît (lotissements, champs militaires, vergers, vignobles, stations de ski, etc.) avec pour conséquence un certain recul de l’agriculture, libérant ainsi de nombreux parcours pour les ovins. En 1935, un troupeau sur dix transhumait encore (soit un million de bêtes). En 1960 seules 600 000 bêtes prennent encore la route, 350 000 vers les Alpes, 200 000 vers les Pyrénées et 50 000 vers le Massif central.

Les années 1960 et 1970 voient une politique productiviste (Mendras 1984 ; Duby, 1977). Entre 1955 et 1980, le nombre de brebis mères passe de 6 millions à 8 millions et la production de viande d’agneau progresse de 60 %. La consommation de viande, qui double pendant cette période, était alors assurée à 80 % par la production française. Une forte spécialisation des espaces conduit à la création de bassins de production. Ce qui rend les régions tributaires des firmes qui encadrent la production, imposant leur recherche de régularité et des coûts de production moindres (Mendras, 1984).

La grande transhumance se maintient dans les Alpes mais décline considérablement dans le Massif central et les Pyrénées. Partout, la longueur des transhumances diminue et l’élevage tend à une sédentarisation incitée par les pouvoirs publics. C’est la transhumance hivernale descendante qui décline le plus vite. Les bergers abandonnent les déplacements lointains vers les plaines qui sont occupées par d’autres cultures et ils cherchent à augmenter le pâturage dans les régions alpines et préalpines.

À partir de 1982, l’élevage ovin est à nouveau en recul. Dans les années 1980, le marché français de la viande s’ouvre encore, notamment grâce aux améliorations du transport frigorifique. Les importations à bas prix affectent fortement l’élevage français. Depuis 1980, le cheptel ne cesse de diminuer. La production régresse fortement et les importations augmentent. C’est une période de renforcement de la concentration et de la spécialisation géographique. Alors que la consommation de viande ovine ne cesse d’augmenter, le cheptel perd plus d’un million de têtes en dix ans et la production de viande baisse régulièrement. La consommation est alors satisfaite par un recours massif à l’importation, principalement en provenance du Royaume-Uni, d’Irlande, de Nouvelle-Zélande et d’Australie.

À partir de 1985, alors que la Politique agricole commune (PAC) européenne incitait à la réduction des coûts de structure, la relative défaite des systèmes intensifs d’élevage ovin conduit à un retour au modèle extensif. Extensif, mais centralisé (12 % du cheptel national est regroupé en Provence) et fortement spécialisé. Lorsque les exploitations se diversifient, c’est presque exclusivement pour adjoindre à l’élevage, la culture du foin complémentaire. Dans nombre de cas, la culture du foin supplante d’ailleurs la production ovine en termes de revenu pour l’exploitation.

Les fêtes de la transhumance

En France

La transhumance depuis quelques années devient un moment de l'animation des vallées par des fêtes, qui permettent de redécouvrir le terroir mais aussi les métiers du pastoralisme. Ceci en Alsace, dans les Pyrénées, les Alpes, le Massif central (en particulier sur le plateau de l'Aubrac1 et dans le Cantal2), etc. Les pratiques de conduite des troupeaux, qui avaient disparu au profit des transports en camions, revoient le jour.

En Suisse

En Suisse également, la transhumance est un moment de l'année qui concerne de nombreux éleveurs et c'est l'occasion pour ces derniers de se retrouver dans une ambiance festive. Aujourd'hui encore, la période de la transhumance (inalpe et désalpe) est souvent marquée par des animations locales, qu'il s'agisse de faire revivre les coutumes et traditions ancestrales (culinaires, artisanat, etc.), ou d'assister à des combats de reines spontanés sur les pâturages, en particulier valaisans, le jour de la montée des troupeaux de bovins mais aussi pendant toute l’estive.

Les animaux portent des décorations florales ou autres, selon notamment le rang qu'ils ont gagné lors de compétitions précédent la montée des troupeaux et durant la période d'estive dans le cas des vache d'Hérens, ou tout simplement dans un but décoratif comme pour l'Almabtrieb ou la Poya.

En Italie

Dans la Vallée d'Aoste, la fin de la saison estivale est marquée par des combats de vaches ou Batailles de reines, comme dans les régions alpines limitrophes (Pays de Savoie et Valais). La race concernée est la Valdostaine pie noire (ou Pi nèira, en patois valdôtain). La reine du lait (ou Reina di lacë), c'est-à-dire la vache la plus productive, est décorée d'un bouquet de fleurs (ou bosquet) sur les cornes. La finale régionale a lieu dans l'arène de la Croix-Noire, à Saint-Christophe.

Ces dernières années les combats de reines se sont développés depuis l'importation d'animaux de la race d'Hérens par quelques éleveurs passionnés. Ils marquent désormais les périodes de transhumance dans cette région du nord-ouest de l'Italie.

Proverbes et dictons

Un proverbe en patois valdôtain définit ainsi la transhumance : Lé vatse, Sèn Bernar lé prèn é Sèn Métsë lé rèn = « Les vaches, Saint Bernard les prend et Saint Michel les rend ». Les troupeaux montent à l'alpage à la Saint Bernard (15 juin) et rentrent à la Saint Michel (29 septembre), jour de la désarpa (la désalpe, en patois) au val d'Aoste.

Source Wikipédia

Musée de la Boissellerie Bois d'Amont

Entouré par la forêt du Risoux et celle du Noirmont, le musée de la boissellerie est situé sur les deux rives de l'Orbe, au coeur du village de Bois d'Amont.

Installé dans une ancienne scierie restaurée, le musée de la boissellerie invite les visiteurs à découvrir les outils, les machines et le savoir-faire des artisans boisseliers qui ont su exploiter toutes les qualités de l'épicéa et le transformer en différents produits (boîtes, skis, coffrets, ...).

A partir de la matière première, l'épicéa, quatre techniques de fabrication (sciage, perçage, tranchage, fendage) et des savoir-faire artisanaux sont nécessaires pour transformer le bois.

Cabinets d'horloges, boîtes, blocs perforés, skis, landaus, charpentes  constituent un échantillon de la variété des produits fabriqués depuis 1536 par les boisseliers.

Démonstrations
Au cours de chaque visite guidée, de nombreuses démonstrations sont proposées au public.

Mise en fonctionnement de la targeuse, de la machine à vapeur, de la turbine actionnant la scie hydraulique et de la roue à godets entraînant battoir à chanvre et meule à orge.

Une maquette des scieries est également animée par roues hydrauliques.

En été : visite du moulin.
En hiver : visite du secteur "ski".

Plus d'information : http://www.museedelaboissellerie.com/

Couvent des Cordeliers Alpes-de-Haute-Provence Provence-Alpes-Côte d'Azur

Le couvent des Cordeliers de Forcalquier est un ancien couvent de la commune française de Forcalquier, datant du Moyen Âge. Ses vestiges sont depuis le 12 septembre 1968 inscrits à l’inventaire supplémentaire des monument historique.

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Historique

Le couvent des Cordeliers fut construit au XIIIe siècle, vers 1236, à l'emplacement d'un ancien prieuré bénédictin2.

Il est l’une des premières fondations franciscaines en Provence. Il fut édifié dans une demeure donnée par Raymond Bérenger V de Provence, comte de Forcalquier.

Le couvent fut endommagé pendant les guerres de religion, mal entretenu par la suite, il périclita, et ne compta que deux religieux lors de la Révolution française. En 1791, déserté par les moines, il fut vendu comme bien national et transformé en exploitation agricole.

Devenu propriété de la commune, il est restauré à partir de 1963.

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Chapelle du couvent des Cordeliers

Descriptif

La façade de l’église est situé sous le bâtiment de l'ancienne Poste3. Il subsiste encore, autour du cloître gothique (début du XIVe siècle) reconstitué, l'ensemble des salles conventuelles et une chapelle secondaire du XVe siècle, un ossuaire et une crypte. L'oratoire abrite une Vierge à l’Enfant en bois sculpté du XVe siècle. Le cloître donne sur un jardin médiéval, les salles conventuelles ont gardé leur mobilier, leur statuaire. La bibliothèque possède un plafond d'origine, le scriptorium est situé à côté. La terrasse offre un vaste panorama. Enfin subsiste les vestiges de l'église4.

Le couvent est actuellement siège de l'Université européenne des senteurs et des saveurs.

Source Wikipédia.

Chars à voile

Le char à voile est un sport de vitesse qui se pratique en général sur de grandes plages de sable. On le pratique par exemple en France sur les plages de la Côte d'Opale, de la côte picarde, en Normandie, en Vendée, en Bretagne ou en Loire Atlantique.

La force de traction du véhicule est le vent, capté par une voile.

Histoire

La première utilisation connue du char à voile est attestée en Égypte antique, où il est apparemment construit pour les loisirs. Les Chinois ont des chariots poussés par le vent depuis le VIe siècle sous la [dynastie Liang], puis ont monté des mâts et des voiles sur de grandes brouettes.

Sa première compétition officielle s'est déroulée en Belgique en 1909. Voyant ses premiers clubs apparaître sur les plages du Nord de la France, la Fédération française de char à voile reconnaît en 1979 une discipline proche, le [speed sail].chaque année une rencontre internationale se déroule dans chacune des régions près de la mer ou autres emplacements convenables pour faire du mini-char à voile.

Structure

Le char à voile se compose de deux éléments :

  • le châssis, composé d'une coque où l'on s'installe (assis ou allongé), d'un palonnier pour faire pivoter la roue avant avec les pieds, de deux roues arrières avec essieux, d'une roue avant.
  • le gréement, composé d'un mât qui se pose sur l'avant du châssis, une voile composée de lattes en résine et fibre de verre pour maintenir la voile horizontalement, d'une écoute (un cordage épais qui permet d'orienter la voile) et d'une bôme en métal pour faire la liaison entre l'écoute et la voile.

Fonctionnement

Le vent ne fait pas que pousser la voile. Le vent passe des deux côtés de la voile, pour pousser d'un côté (intrados) et aspirer de l'autre (extrados). L'aspiration est deux fois plus importante que la pression. Ceci met en évidence l'importance de l'orientation de la voile par rapport au vent.

Un angle trop important entre la voile et le vent engendre un décrochage des filets d'air. La succion sur l'extrados est alors quasi inexistante, la poussée vélique est beaucoup plus faible, le char roule lentement ou s'arrête.

L'angle idéal permet aux filets d'air de coller à la voile des deux côtés (couche limite accrochée à la voile), générant ainsi une force de pression plus une force de succion.

Repères : deux repères visuels sont utilisables :

  • Une girouette qui vous permettra d'estimer l'angle qu'elle forme avec la voile.
  • Des pennons, placés de chaque côté de la voile sur une surface transparente, ils matérialisent les filets d'air.
    • Pennon vertical = couche limite décrochée (pas ou peu de poussée vélique)
    • Pennon horizontal = écoulement accroché (bon réglage, poussée vélique maximale)

Pour maintenir une propulsion maximale, il faut que la poussée vélique soit la plus forte possible, l'écoulement doit être accroché à la voile (pennons horizontaux) aussi bien sur l'extrados que sur l'intrados. Le réglage de voile est donc primordial (voir notamment la page Effort sur une voile et Théorie simple du déplacement d'un mobile à voile contre le vent pour des approches théoriques tant de la poussée vélique maximale que de la composante propulsive maximale).

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Manœuvres et règles de sécurité

Le char à voile permet d'atteindre des vitesses élevées. Le port d'un casque est de ce fait recommandé, surtout pour les débutants. Il faut aussi apprendre les règles de croisement et d'évitement :

  • lorsque les chars à voile sont face à face, il faut se déporter vers la droite chacun de son côté
  • un char à voile qui arrive de notre droite est toujours prioritaire, il faut ralentir pour le laisser passer ou changer de direction
  • lors d'un dépassement, le char dépassé ne doit pas être gêné par contre le char dépasseur doit gérer le dépassement, il doit laisser 1,5m entre les deux chars

Les classes

Pour les compétitions, les chars à voile sont classés en fonction de leurs caractéristiques techniques.

Liste des classes et de leurs principales caractéristiques (pour plus de précisions, des liens en bas de cet article permettent d'accéder aux sites internet des fédérations sportives concernées) :

  • Classe 2 : largeur supérieure à 3,65 m, longueur de la coque supérieure à 4,15 m, surface propulsive comprise entre 8 et 11,3 m².
  • Classe 3 : largeur inférieure à 3,50 m, empattement maximum de 3,80 m, longueur maximale du mât de 6,10 m, surface propulsive maximale de 7,35 m², poids minimum de 100 kg.
  • Classe 3 Restreinte : largeur inférieure à 3,50 m, empattement maximum de 3,80 m, longueur maximale du mât de 5 mètres, surface propulsive maximale de 7,35 m², poids minimum de 110 kg.
  • Classe Standart : largeur inférieure à 2,64 m, longueur totale de 4,12 m, longueur du mât : 5,45 m, surface propulsive maximale de 5,80 m², poids minimum de 70 kg.
  • Classe 5 : largeur inférieure à 2 m, empattement maximum de 2,50 m, sommet du mât à moins de 5,50 m de hauteur, surface propulsive maximale de 5,50 m², poids minimum de 50 kg.
  • Classe 5 Promo : largeur inférieure à 2 m, empattement maximum de 2,50 m, sommet du mât à moins de 5,50 m de hauteur, surface propulsive maximale de 5,50 m², poids minimum de 50 kg. La différence par rapport à la classe 5 se faisant sur des détails.
  • Classe 7 : elle comprend toutes les machines se pilotant debout et sur lesquelles le gréement est tenu par le pilote.
  • Classe 8 : elle correspond à des chars à cerf-volants. Le cerf-volant ne pouvant pas être fixé au char.

Championnats du monde

Les championnats du monde sont répartis en 6 catégories : classes 2, 3, 5, 8, Standard et Promo.

  • Georges Ameele, Belgique : 3 fois champion du monde Classe 2 entre 1981 et 1997
  • Vivian Ellis, Angleterre : 1 fois championne du monde entre 1981 et 1986, 10 fois championne d'Europe (1978 à 1982, 1987 à 1991)
  • Jean-Philippe Krischer, Belgique : 11 fois champion du monde entre 1984 et 1988, entre 1990 et 1993 et entre 1996 et 1998, 14 fois champion d'Europe classe 3 entre 1976 et 1983, entre 1985 et 1989 et entre 1992 et 1995 (fondateur de Seagull char à voile)
  • Paula Leah, Angleterre : 6 fois championne du monde entre 1994 et 1999, 5 fois championne d'Europe (1995 à 1999)
  • Paul Ganier, France, catégorie Standard :les frères Henri et Pascal Demuysere, Belgique : champions du monde et Europe 16 fois entre 1980 et 2003
    • 1995 : Champion d'Europe,
    • 1996 : Vice-champion d'Europe,
    • 1998 : Champion du monde,
    • 1999 : Médaille de bronze aux championnats du monde.
  • Olivier Imbert, France, champion d'Europe 2009 et du monde 2010 en classe 3
  • Les frères Aurélien et Alban Morandière,France , respectivement en 2006 et 2010, en classe 5
  • Hugo Perron , France, champion d'Europe 2011 et du monde 2012 en individuel et en équipe en classe 2

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Records

  • Vitesse:
    • 1989, Jean-Christophe Villedieu établit le record mondial de vitesse sur l'autoroute A13 à 85,55 km/h.
    • 1991, Bertrand Lambert bat le record à Berck-sur-Mer (Pas-de-Calais) en atteignant 151,55 km/h.
    • 2000, Tadeg Normand bat le record du monde (151,9 km/h, 16-6-2000).
    • 2009, le 26 mars, sur le Lac d'Ivanpah au USA, Le Greenbird - conduit par l'ingénieur britannique Richard Jenkins écrase le record de vitesse terrestre pour les véhicules propulsés par le vent. Le Greenbird est enregistré à 126,1 mph (202,9 km/h), éclipsant l'ancien record de 116 mi/h, établi par Bob Schumacher en mars 1999 au même endroit.
  • Distance:
    • 2004, le 7 septembre, sur la plage de Pentrez, Christine Chuberre, Ludovic Lefebvre et Ronan Simoneau s'élancent pour une durée de 24 heures. En décomptant les quelque 9 minutes d'immobilisation (changement de pilote et divers réglages), les pilotes de Plouharnel ont parcouru 1122,4 km.
    • Source Wikipédia

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Route des vins d'Alsace

La route des vins d’Alsace est la plus ancienne Route des vins de France. Elle a été inaugurée en 1953 et s'étend sur plus de 170 kilomètres et 67 communes, à travers les départements du Haut-Rhin et du Bas-Rhin. Son emblème est le vin blanc.

La route des vins serpente du nord au sud de la région, depuis Marlenheim au nord jusqu'à Thann au sud, à travers les collines du vignoble sur plus de 170 kilomètres, sur le contrefort oriental des Vosges. Sur ce parcours, plus de 300 domaines viticoles et 49 des 51 grands crus se regroupent. Sur les 119 communes productrices du vignoble d'Alsace, 67 se trouvent sur le parcours de la Route des vins d'Alsace.

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Historique

Le 30 mai 1953, la Route des vins d'Alsace a été créée par l'office de tourisme à l'occasion d'un rallye automobile : deux convois prirent la route en même temps, l'un de l'extrémité nord du vignoble alsacien, à Marlenheim, et l'autre de l'extrémité sud, à Thann, et roulèrent à la rencontre l'un de l'autre. Plusieurs dégustations et visites touristiques ont eu lieu en route. Malgré le mauvais temps, la presse régionale s'est fait l'écho de cet événement comme étant un signal de départ réussi pour la route des vins d'Alsace.

Au cours de la deuxième moitié du XXe siècle, grâce à de meilleures infrastructures, la route a bénéficié d'un nombre de visiteurs croissant et d'une popularité toujours plus grande. L'office du tourisme mise sa publicité sur un concept global pour le visiteur, concept qui associe les plaisirs du vin et d'une gastronomie typique à un séjour dans des localités au cadre pittoresque, à la visite des châteaux environnants et des musées artistiques et culturels, sans oublier le musée du vignoble à Kientzheim.

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Tourisme

La partie du vignoble entre Ribeauvillé et Ingersheim fait découvrir les villages les plus typiques d'Alsace.

Les mois de juillet et d'août sont particulièrement propices aux fêtes du vin. De nombreux villages et villes organisent des festivités comme par exemple Colmar et sa foire aux vins d'Alsace. L’automne est le point culminant de la saison viticole en Alsace avec le début des vendanges et la dégustation du vin nouveau. De nombreux domaines viticoles ouvrent leurs portes et invitent les personnes de passages à une dégustation.

La route des vins d'Alsace parcourt les principaux villages et villes viticoles de la région. Les communes de Mittelbergheim, d'Eguisheim, de Hunawihr et de Riquewihr sont classées parmi les plus beaux villages de France.

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Du nord au sud, elle traverse les communes suivantes :

  • Marlenheim
  • Nordheim
  • Kuttolsheim
  • Wangen
  • Kirchheim
  • Odratzheim
  • Westhoffen
  • Traenheim
  • Scharrachbergheim
  • Dahlenheim
  • Osthoffen
  • Balbronn
  • Bergbieten
  • Dangolsheim
  • Soultz-les-Bains
  • Wolxheim
  • Ergersheim
  • Avolsheim
  • Molsheim
  • Mutzig
  • Dorlisheim
  • Rosenwiller
  • Rosheim
  • Bischoffsheim
  • Boersch
  • Ottrott
  • Obernai
  • Bernardswiller
  • Saint-Nabor
  • Goxwiller
  • Heiligenstein
  • Bourgheim
  • Gertwiller
  • Barr
  • Mittelbergheim
  • Zellwiller
  • Saint-Pierre
  • Stotzheim
  • Eichhoffen
  • Andlau
  • Bernardvillé
  • Reichsfeld
  • Albé
  • Villé
  • Itterswiller
  • Epfig
  • Nothalten
  • Blienschwiller
  • Dambach-la-Ville
  • Dieffenthal
  • Scherwiller
  • Châtenois
  • Kintzheim
  • Orschwiller
  • Saint-Hippolyte
  • Rodern
  • Rorschwihr
  • Bergheim
  • Ribeauvillé
  • Hunawihr
  • Zellenberg
  • Riquewihr
  • Beblenheim
  • Mittelwihr
  • Bennwihr
  • Sigolsheim
  • Kientzheim
  • Kaysersberg
  • Ammerschwihr
  • Katzenthal
  • Ingersheim
  • Colmar
  • Niedermorschwihr
  • Turckheim
  • Zimmerbach
  • Walbach
  • Wihr-au-Val
  • Wintzenheim
  • Wettolsheim
  • Eguisheim
  • Husseren-les-Châteaux
  • Voegtlinshoffen
  • Obermorschwihr
  • Herrlisheim-pres-Colmar
  • Hattstatt
  • Gueberschwihr
  • Pfaffenheim
  • Rouffach
  • Westhalten
  • Soultzmatt
  • Orschwihr
  • Bergholtz-Zell
  • Bergholtz
  • Guebwiller
  • Soultz
  • Wuenheim
  • Wattwiller
  • Uffholtz
  • Cernay
  • Steinbach
  • Vieux-Thann
  • Leimbach
  • Thann
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