Lapoutroie patrimoines et histoire (68)
Patrimoines et monuments de Lapoutroie
Quoi faire à Lapoutroie ? Séjour touristique en France dans ses pages énumére les lieux avec des classifications touristiques officielles aux alentours et d'autres lieux d'intérêt à visiter à Lapoutroie qui devraient servir d'inspiration si vous êtes en vacances. Notre guide du patrimoines et de l'histoire de Lapoutroie à pour but de vous faire découvrir les monuments, le patrimoine et l'histoire de Lapoutroie.
Lieux et monuments touristique de Lapoutroie
Église Sainte-Odile
Lapoutroie comportait au moins quatre église au cours des siècles. La première a été construite au IXe siècle. C'est la sœur du pape Léon IX, Odile, la première abbesse du couvent de Woffenheim (Sainte-Croix-en-Plaine) qui l'a fait construire probablement pour répondre aux besoins des habitants de la cour colongère.
En 1349, le premier curé recensé de Lapoutroie, Jean de Ruti, prend ses fonctions qu'il occupera jusqu'en 1373. Son successeur, Jodocus Scriptor, curé de 1329 à 1460 était un ami du grand prédicateur Geiler de Kaysersberg. Cette première église devenue trop petite a été remplacée en 1502 par une nouvelle construction. Pour financer la nouvelle construction, Guillaume Ier et sa femme Jeanne de Neuenbourg de la maison des Ribeaupierre vont se montrer très généreux en réunissant la somme nécessaire à l'aménagement intérieure de l'église.
Guillaume Ier ordonne en outre au curé Jean Kreutzer de faire des quêtes pour réunir les sommes nécessaires à l'aménagement intérieure de l'église. Cette deuxième église existera jusqu'en 1750. Tous les matériaux ont été livrés gratuitement sur place par les paroissiens. Le 2 septembre 1750 un terrible incendie ravage une partie du village de Lapoutroie ainsi que l'église.
Les trois grandes cloches ont été fondues par la chaleur. La voûte du chœur a été totalement minée en plusieurs endroits. 23 maisons maisons du village et trois granges ont également été anéanties par le feu. Une fois de plus la reconstruction de l'église s'avérait nécessaire. Cela va occasionner un conflit entre la commune et l'abbaye de Pairis.
L'église de Lapoutroie dépendait d'une cour colongère, il était donc normal qu'elle soit entretenue par le collateur de la dîme, c'est-à-dire la ville de Colmar et l'abbaye de Pairis, successeur légal de droits de la cour colongère. Pairis possédait un tiers de la dîme du ban de la commune. La grande dîme était partagée en plusieurs parts, le prince de Birkenfeld percevant les redevances en tant que successeur de la famille des Ribeaupierre. De nouvelles transformations ont lieu en 1813, puis en 1893 le projet de construction de l'église actuelle est envisagé créant un conflit entre le conseil municipal et les autorités paroissiales.
La commune de Lapoutroie préconisait une simple réparation alors que d'autres demandaient la construction d'une nouvelle église. C'est la deuxième solution qui sera finalement retenue grâce à la ténacité du curé Rhein et de son vicaire l'abbé Prince. Un terrain de 51 ares, 46 centiares appartenant à la famille Jean-Baptiste Petitdemange est acheté en 1909.
Le 14 avril 1911, le gouvernement approuve l'emprunt de 12 000 marks voté par le conseil de fabrique de l'église. Le 15 juin 1911 la la première pierre est posée. La nouvelle église achevée est consacrée le 3 octobre 1912 par l'évêque de Strasbourg Zorn von Bulach. Les frais de construction s'élevaient à 280 000 marks. Pendant la guerre 1914-1918, l'église subit plusieurs dommages. Elle fut atteinte par une dizaine d'obus dont l'un détruisit la voûte du chœur. La statue de sainte Odile resta intacte.
Chapelle Saint-Laurent
La chapelle Saint-Laurent est inaugurée par le curé Jean-Baptiste Coudre. La chapelle se trouve à Ribeaugoutte.
Musée des eaux-de-vie
C'est dans un ancien relais de poste du XVIIIe siècle que René et Monette de Miscault ont créé le Musée des Eaux-de-Vie et des Liqueurs. Dans ce bâtiment aujourd’hui rénové, on trouve une importante collection d'absinthe et d'anisés, des anciennes affiches publicitaires, alambics, alcoomètres, filtres, fûts, moules à bouteilles, bonbonnes de verre que l'on peut visiter librement.
On y propose la dégustation et la vente d'eaux-de-vie et liqueurs produites dans la distillerie de Fougerolles. Une nouveauté depuis peu, la vente de fromage de munster et de choucroute de Lapoutroie à emporter sous emballages sous vide.
Le Faudé
Après la traversée du hameau de Hachimette, la route qui depuis Kaysersberg mène en pays Welche s'ouvre en i grec, vers Orbey d'une part et Lapoutroie de l'autre, lorsqu'elle vient buter contre le massif du Faudé qui sépare les deux vallées.
Le Faudé où abondaient jadis des blocs roses farcis de cailloux diaprés que les géologues appellent « poudingues », a comme la plupart des montagnes gréseuses, la réputation d'avoir servi de cadre aux sacrifices sanglants des cultes celtiques. La tradition rapporte qu'en creusant sur son éperon du Faudé, le Tchénor, qui pourrait signifier « charniers », alors qu'il a été traduit simplement en « chat noir », de nombreux squelettes auraient jadis été trouvés.
En effectuant en 1879 des fouilles dans ce massif, à un emplacement qui n'a n'a pu être situé exactement, une équipe de chercheurs aurait mis à jour des ossements humains et une idole gallo-romaine qui pourrait être le faux-Dieu auquel la montagne doit son nom. L'abbé Humbrecht, vicaire à Orbey, qui a signalé ces découvertes, a proposé alors l'érection d'une grande croix témoignant que le Faudé est maintenant et pour toujours terre chrétienne.
En 1889, la section de Kaysersberg-Lapoutroie du club vosgien devait entreprendre au sommet du Faudé, à 773 mètres d'altitude, la construction d'une tour d'observation. L'initiative en revient à deux militants de Lapoutroie, le juge Taron, fonctionnaire allemand, et maître Noël, français des Vosges, resté malgré l'annexion en 1871 à Lapoutroie où il exerça durant 32 ans (1860-1893) la charge de notaire. Inauguration a lieu le 11 octobre 1891 en présence des notabilités du canton de délégations de clubs vosgiens de Colmar-Lac Blanc, de Ribeauvillé, de Sainte-Marie-aux-Mines, Munster, Sélestat et Strasbourg.
Le chemin des Romains
Le canton de Lapoutroie est traversé par une voie romaine, qui prend naissance au Bonhomme et qui expire à Fréland, en suivant la direction des montagnes et en passant au-dessus de Ribeaugoutte. Cette voie a une parfaite ressemblance avec celle que l'on vit sur la montagne de Sainte Odile. On a trouvé dans les champs qui l'avoisinent des armes antiques et des monnaies à l'effigie des empereurs romains.
En l'an 58 avant Jésus-Christ, les légions de Jules César occupaient la plaine d'Alsace et mettait en place un réseau de communication très dense. La voie du Bonhomme sera l'un des axes de franchissement des Vosges les plus fréquentés. Les chariots se hissaient lentement à l'assaut du col en s'agrippant aux dalles rainurées de la chaussée. Cette vieille route pénétrait en Alsace par le col du Bonhomme.
Elle venait de Sainte-Marguerite, près de Saint-Dié, et passait par Tullum (Toul) Scarpone (= Dieulouard), Saint-Dié, Sainte-Marguerite et Scarupt (= Fraize). Elle passait ensuite à la Chapelle où étaient installés des forgerons et descendait au Bonhomme. À partir de la, la voie longeait la Béhine, passait par le Grand-Trait et arrivait au Coq Hardi. De là elle se séparait en deux. Le premier tracé continuait à longer la Béhine passant à Froide-Fontaine, Hambostures et Lapoutroie.Elle dominait de peu le cours de la rivière contournait le lac, marais de Hachimette puis descendait sur la rive gauche de la Weiss.
Le Brézouard
La Tête des Faux
L'étang du Devin
L'étang du Devin se trouve dans le dernier replis du lieu-dit des Mérelles, à quelque 1 000 mètres d'altitude sur le banc de Lapoutroie. Il se présente comme un cirque dominé par les hautes parois de la Tête des Faux. L'endroit très riche en diverses variétés florales, d'espèces rares a été classé "site protégé".
Le mot Etang du Devin proviendrait de Hexenweier qui est le nom du propriétaire. Il pourrait s'agir de Colin, le Devin qui en 1441 possédait également des biens à Markirch. Le document reste cependant introuvable. Le mot Devin était encore répandu en 1599 au Bonhomme. En 1702 on donne à ce lieu le nom d'étang du Devin ou Crimmelins. Sur les plans napoléoniens de 1832, on l'appellera étang Divin.
Le hameau de Hachimette
C'est en 1241 que l'on rencontre pour la première fois le nom de Escermure, l'ancêtre du nom de Hachimette. Le hameau a été construit sur une ancienne tourbière qui s'étendait sur tout le fond de la vallée.
En 1370 le village est appelé Eschramore et en 1576 sous le nom de Eschlemer. En 1650 le cadastre signale huit maisons avec 10 habitants à Hachimette, tandis que Ribeaugoutte compte 22 maisons et 27 habitants. En 1688 les habitants parlent de haichimet, Hechimet, Aschimet qui deviendra finalement Hachimette.
En 1679 la paroisse de Hachimette est rattaché à celle de Lapoutroie. En 1750 une chapelle dédiée à sainte Richarde est signalée dans le hameau.
Pour vous rendre à Lapoutroie
Lapoutroie

Ciel dégagé
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Les coups de cœur de séjour touristique en France à Lapoutroie
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Date de dernière mise à jour : 21/07/2016