Belvès patrimoines et histoire (24)

Quoi faire dans Belvès en Dordogne ? Séjour touristique en France dans ses pages énuméres les lieux avec des classifications touristiques officielles aux alentours et d'autres lieux d'intérêt à visiter dans Belvès qui devraient servir d'inspiration si vous êtes en vacances. Notre guide du patrimoines et de l'histoire de Belvès à pour but de vous faire découvrir les monuments, le patrimoine et l'histoire de Belvès.

Lieux et monuments de Belvès

Le village de Belvès

Commencez votre visite de Belvès par la Place des Armes, au centre de la ville historique. Dans le centre de la place vous pouvez voir le marché couvert du 15ème siècle, tandis que sur les bords il y a des maisons médiévales, et une partie des remparts contenant une passerelle d'origine dans le centre ville. Il y a aussi un café et l'office de tourisme de Belvès sur cette place.

A l'opposé à l'office de tourisme, en bas de la place, se situe la rue avec la plupart des magasins et cafés, et aussi l'Hôtel Bontemps : un bâtiment particulièrement inhabituel qui date du 12ème siècle mais avait ajouté une façade style renaissance dans le 16ème siècle, l'équivalent médiéval de pierre de parement peut-être.

Monuments de Belvès

Habitations troglodytiques souterraines 

Sous la Place d’Armes, les Habitations Troglodytiques retracent avec émotion la vie quotidienne au Moyen-âge dans l’ancien fossé de défense, occupées par les manants du XIII^e siècle au XVIII^e siècle.

Château de Belvès, ou hôtel de Commarque, XVI^e siècle

Le château de Belvès classé au Monument Historique, situé au 43-45 rue Jacques-Manchotte. Des peintures murales de la deuxième moitié du XV^e siècle y ont été découvertes en 2003. Le monument fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 6 décembre 1948. Propriété d'une personne privée

Maison du 16e siècle ayant, au rez-de-chaussée, quatre arcatures en arcs brisés. Fenêtres à meneaux moulurées et sculptées. Tour ronde sur l'autre façade. Latrines ou bretèches extérieures. Restauration et porte de la fin du 19e siècle.

Église Notre-Dame-de-l'Assomption ou Notre-Dame de Montcuq

L'église, classée au Monument Historique en 1999. Édifiée sur l'emplacement d'un ancien monastère bénédictin qui existait dès 830. L'église gothique actuelle comporte un narthex supportant le clocher datant du XV^e siècle. Le chœur et les chapelles latérales datent du XIII^e siècle. Cette église abrite de grandes orgues.

C'est en 830 qu'est fondé une abbaye bénédictine sous le règne de Louis le Pieux, sur la hauteur de Montcuq, près de la ville de Belvès.

Un raid de Vikings remonte la vallée de la Dordogne en 848. Ils pillent le Périgord et font de nombreuses destructions. Charles le Chauve réussit à détruire neuf bateaux. Les premiers bâtiments de l’abbaye, probablement construite en bois, sont détruits.

L'abbaye sort détruite de ces incursions. La première restauration de l’abbaye est faite en 853 par Odon, un disciple de saint Benoît d'Aniane. Il est soutenu par Abbon, abbé de l’abbaye Saint-Martial de Limoges. Il donne à l’abbaye de Belvès les reliques de saint Justinien, un enfant baptisé par saint Martial lui-même et mort martyr à quarante jours.

Située hors des anciens remparts de la ville de Belvès, l'église dépendait à l'origine d'un monastère bénédictin fondé au 9e siècle. Au 13e siècle, construction d'une nouvelle église gothique restée inachevée.

Fin 15e siècle, nouvel édifice bâti à l'intérieur du premier. Après les aléas dus aux guerres de religion, l'église est restaurée sous Henri IV. Grands travaux de réfection intérieure au 18e siècle. Vendue comme bien national pendant la Révolution, puis rendue au culte et restaurée au début du 19e, le mobilier ancien est remplacé par du mobilier récupéré dans l'église des Jacobins (chaire, autel de la Vierge...).

Propriété de la commune. Eglise (cad. AD 660) : classement au Monument Historique par arrêté du 3 février 2000.

Une très belle maison de style néogothique construite en 1882

En hommage au seigneur de la ville, le propriétaire a fait sculpter les armoiries et les emblèmes pontificaux.

L'hôtel Bontemps

L'hôtel Bontemps aurait été le siège des officiers de l'archevêché de Bordeaux. C'est un édifice Renaissance à pignon. Dessus de porte orné de médaillons sculptés. Fenêtres à meneaux. Escalier à vis.

Propriété d'une personne privée Époque : 16e siècle. Inscrit au Monument Historique le 06 Décembre 1948.

Le beffroi

Daté du XI^e siècle et a été surélevé d'un clocher au XV^e siècle. Eléments protégés : Beffroi ( cad. A 433) : inscription au Monument Historique par arrêté du 6 décembre 1948. Périodes de construction : 13e siècle. Propriété de la commune

Le Beffroi paraissant avoir servi autrefois de tour de l'horloge. C'est une tour carrée dont le toit a été refait faisait partie des constructions encloses dans le castrum. Rares ouvertures en meurtrières. Restes de remparts lui faisant suite.

La tour de la mairie

Ce clocher, dont la construction remonte au début du 14e siècle, est le seul vestige d'un important couvent de frères prêcheurs de Saint-Dominique ou Jacobins, construit à Belvés de 1318 à 1324.

Le couvent comprenait une église, des cloîtres et des bâtiments conventuels. L'église, abandonnée, s'est effondrée en 1800. Les bâtiments, qui avaient subi d'importantes modifications au 17e siècle, ont eu différents usages : poudrerie, gendarmerie, école...

Le clocher seul est demeuré intact. Cette disposition de tour carrée passant à l'octogone par des glacis à 45°, se retrouve dans l'Agenais. Belvés semble en posséder le seul exemple périgourdin. L'étage supérieur est ajouré de quatre grandes baies.

Propriété de la commune Époque: 14e siècle ; 17e siècle Visite: ouvert au public Inscrit au Monument Historique

La tour de l'Archevêque

La tour de l'Archevêque était le lieu d'habitation du seigneur de Belvès Bertrand de Goth sacré pape Clément V en 1305.

La tour de l'Auditeur

La tour de l'Auditeur est un ancien donjon du XI^e siècle. Celle-ci a été recouverte au XVI^e siècle pour en faire un pigeonnier. C'est au 10e siècle que fut élevé sur un promontoire le castrum de Belvés qui enclosait l'actuel jardin de l'hôpital, la cour de l'école, ceints de remparts.

Le fort s'étendait à l'ouest jusqu'à la place de la halle et était limité par des remparts se rattachant à la tour de l'horloge, à la tour de l'auditeur ou de l'auditoire puis au porche de la maison de l'archevêque.

La tour de l'auditoire est la seule restante des anciennes fortifications. L'ouverture se trouvait au premier étage et la tour comprenait de rares ouvertures. La couverture fut ajoutée postérieurement. Propriété d'une personne privée Époque: 12e siècle ; 13e siècle. Inscrit au Monument Historique.

La tour du Guet édifiée au XIII^e siècle.

La tour de l'hôpital

L'hôpital actuel se trouve enclos dans ce qui formait l'ancien castrum de Belvés. Les remparts sont demeurés intacts et les murs de l'hôpital s'élèvent dessus.

La tour, d'une forme ovoïde, est couronnée par une toiture en poivrières couverte en partie en écailles de poisson avec des tuiles plates. La tour du 15e siècle est désaxée sur des fondations du 12e siècle. Propriété de la commune Époque: 12e siècle ; 15e siècle. Tour de l'Hôpital (cad. A 400) : inscription au Monument Historique par arrêté du 6 décembre 1948.

La halle du XV^e siècle

La halle de Belvès qui a ensuite été agrandie au XVI^e siècle. Celle-ci repose sur 23 piliers. Sur l'un d'entre eux, aux extérieurs, on retrouve les vestiges de l'ancien pilori qui servait à punir les malfrats. Un arrêt du conseil d'Etat institue, en 1456, les huit foires devant se tenir à Belvés.

Cet arrêt rendu par le Roi sur demande des consuls de Belvés, suppose que les halles pour abriter les foires, venaient d'être bâties. C'est une halle rectangulaire, couverte de tuile canal avec pilier pilori à l'un des angles. Propriété de la commune Époque: 1ère moitié 15e siècle. Inscrit au Monument Historique.

La maison des Consuls du XI^e siècle

La maison des Consuls dans laquelle se trouve aujourd'hui l'office de tourisme.

Le couvent des Frères Prêcheurs

Le couvent des Frères Prêcheurs dans lequel est installée la mairie. Il reste le clocher de l'église sur la place de la Croix des Frères.

Autre Monument de Belvès

Le viaduc ferroviaire de Vaurez

Sur la ligne de chemin de fer Périgueux - Agen, ouverte en 1863.

Chapelle Notre-Dame de Capelou

La chapelle, reconstruite entre 1860 et 1873, est un lieu de pèlerinage important et ancien pour les diocèses de Périgueux et d'Agen.

La légende raconte qu'il y a très longtemps un berger gardait ici un troupeau. Il vit qu'une de ses vaches, au lieu de paître avec les autres, se tenait à proximité d'un épais buisson près duquel jaillissait une source et, malgré le fait que la vache ne mangeait pas, elle était en excellente santé. Il chercha à comprendre pourquoi cette attitude étrange obstination de sa vache.

Il fouilla dans les broussailles et y découvrit une statue en pierre de la Vierge. Prévenu, le clergé de Belvès ramena cette statue en procession jusqu'à l'église Notre-Dame du prieuré.

Le lendemain, la statue avait disparu de l'autel. On la retrouva dans le buisson près de la source. On en déduisit que la Vierge voulait qu'on l'honore près de la source. On y construisit une chapelle, qui a donné le nom de Capelou au lieu, et depuis un pèlerinage annuel y a été organisé. On donna alors à la statue le nom de Notre-Dame-de-la-Pitié.

Manoir de Pech Gaudou

Ce manoir a été construit à partir du XII^e siècle et a été modifié du XIV^e au XIX^e siècle. Au XVI^e siècle, il appartenait à la famille de Commarque qui a combattu du côté protestant. Henri de Navarre y a été reçu par Anet de Commarque en 1577.

Le mot "Godou" serait une déformation de celui de "Godame", nom par lequel étaient désignés les Anglais autrefois. Pech Godou signifierait donc "colline des Anglais". Dès le 12e siècle, un fort surveillait la vallée de la Nauze. Au cours de la guerre de Cent ans, les Anglais durent l'occuper. En 1468, la place appartenait à Pierre de Commarque, seigneur de Pech Godou. Au temps de la Réforme, il était aux mains des Religionnaires car, en 1577, son seigneur, Annet de Commarque reçut une commission du roi de Navarre pour s'emparer de l'abbaye de Saint-Avit-Senieur.

L'édifice du 12e siècle se composait d'un donjon carré à deux étages. Au 14e siècle fut élevé contre la face ouest du donjon, un corps de logis d'un niveau sur rez-de-chaussée dont l'ouverture se faisait au nord par une porte en tiers point à grands claveaux. Une tour ronde d'escalier fut ensuite élevée à la jonction des deux bâtiments et couronnée de mâchicoulis. Une échauguette fut établie sur l'angle sud-est du donjon.

Au 16e siècle, l'ensemble fut éclairé de grandes baies et une porte fut ouverte dans la tour, sous un arc en accolade. Au 19e siècle, une cour intérieure fut formée devant l'habitation en élevant, contre la face nord du donjon, un rez-de-chaussée couvert à la Mansart. La face ouest, au 14e siècle, en partie ruinée, fut prolongée par un bâtiment à usage de communs. D'autres, aujourd'hui ruinés, complétèrent l'ensemble. Propriété d'une personne privée. Les façades et les toitures (cad. B 397) : inscription au Monument Historique par arrêté du 23 février 1981

Église de Fongalop