Domme patrimoines et histoire (24)

Patrimoines, monuments et sites touristiques de Domme

Quoi faire dans Domme en Dordogne ? Séjour touristique en France dans ses pages énuméres les lieux avec des classifications touristiques officielles aux alentours et d'autres lieux d'intérêt à visiter dans Domme qui devraient servir d'inspiration si vous êtes en vacances. Notre guide du patrimoines et de l'histoire de Domme à pour but de vous faire découvrir les monuments, le patrimoine et l'histoire de Domme.

Lieux et monuments de Domme

Vous pouvez entrer dans la Bastide de Domme par une porte fortifiée grande, au bas de la rue principale. Il est inhabituel pour une ville bastide de conserver ses fortifications comme le village de Domme l'a fait.

Domme l un des plus beaux villages de FranceAvec des tours immenses de chaque côté de l'entrée qui a également servi comme prisons. Vous pouvez voir les symboles religieux griffé comme graffiti sur les murs par les Templiers emprisonnés ici pendant le 14e siècle. A l'intérieur des murs du village de Domme, la rue principale passe ensuite sur la colline entre les belles vieilles maisons de couleur miel, maintenant principalement utilisé comme des boutiques de cadeaux.

Certaines de ces maisons traditionnelles sont également décorées avec des balcons et escaliers en pierre externe. À l’intérieur de la Bastide de Domme, subsistent de belles maisons anciennes de style roman et Renaissance : ogives, plein cintre, portes anciennes, fenêtre double Renaissance et figures sculptées.

Maison noble du 17e siècle, composée d'un corps de logis donnant sur la rue des remparts, près de la porte del Bos qu'un petit pont enjambe, mettant en communication les jardins bordés par les remparts et la maison. Une tour carrée, coiffée en pyramide, dans laquelle se trouve l'escalier à la française, est accostée à l'habitation. A l'intérieur, cheminées en pierre du 17e siècle. Propriété d'une personne privée.  Les façades et les toitures (cad. D 702, 703) : inscription au Monument Historique par arrêté du 20 novembre 1956.

Grande maison d'habitation du 18e siècle, constituée par un corps de logis central lfanqué de deux ailes sur l'entrée. Cette construction est typique de l'architecture du 18e siècle dans cette région. Propriété de la commune en  1992 Epoque: 18e siècle  Détails : Les façades et toitures : inscription au Monument Historique par arrêté du 5 septembre 1946

Sur la place de la Halle, située sur la partie haute de la ville, là où vivaient les notables, l’Hôtel du Gouverneur du XVe à façade XVIIe, aujourd’hui syndicat d'initiative, semble avoir été surélevée au  XVIe siècle, avec sa haute tour carrée. Dans la Maison commune se réunissaient les consuls de la ville. Sa façade présente deux fenêtres gothiques et un superbe clocher-mur.

Une des entrées de Domme la porte des toursHôtel du gouverneur et des consuls, auquel la tradition unit le logement des magistrats municipaux de la bastide de Domme. La partie la plus ancienne, si elle ne date pas de la fondation de la bastide, ne doit pas lui être postérieure de beaucoup. Il en reste, au rez-de-chaussée des pièces à voûtes d'arêtes ou en berceau à peine brisé.

Au 16e siècle, la maison s'enrichit d'un escalier carré à la française, de cheminées Renaissance en pierre aux bandeaux sculptés et d'une tourelle de guet en encorbellement, conduisant à un colombier aux fuies orientées sud. La façade sur la place paraît dater du 17e siècle. Le portail, d'un modèle fréquent à Domme, date du début du 19e siècle. Propriété de la comune, Époque: 15e siècle ; 16e siècle ; 17e siècle. Classé au Monument Historique.

Le village

Maison dite le Castellet

Maison dite le Touron

L’ancien Hôtel de ville dite "Hôtel du gouverneur"

L'hôtel du batteur de Monnaies

Près de la place de la Rode, l’hôtel du batteur de Monnaies présente une superbe fenêtre gothique.La maison du batteur de monnaie témoigne des privilèges commerciaux octroyés à ces villes nouvelles

La demeure Delol

À noter également la demeure Delol, une des dernières bâtisses typiquement dommoise, avec son grand escalier.

La maison du batteur de monnaie témoigne des privilèges commerciaux octroyés à ces villes nouvelles.
Situé dans la ville basse, la place de Rode est l’une des deux places de la bastide. Elle est non seulement le lieu des supplices (place de «la Roue») mais aussi celle des foires qui s’y tenaient, quatre fois l’an, sur décision royale.

La place de la Halle

La Halle de Domme

A l'intérieur des bastides, sur les espaces publics, des aménagements étaient souvent réalisés. Ainsi, une halle occupait parfois le centre de la place. Généralement, l'nstallation était en bois et la charpente reposait sur de nombreux piliers réguliérement répartis tout autour.

Espace abrité, elle était équipée de mesures utilisables par les marchands pour le commerce des grains et de diverses denrées. La maison communale pouvait être aménagée à l'étage. Souvent, c'était là que se réunissaient les Consuls et le Bayle, responsables de l'administration de la cité. On y gardait d'ailleurs le sceau communal.

La présence de halles conférait aux places des bastides un rôle économique. C’était un lieu d’échanges, de foires et marchés et l’emplacement du petit commerce. C’était aussi un centre d’attractions et de réjouissances. La halle de Domme date certainement du XVIIème siècle. Elle devait servir de marché couvert au rez-de-chaussée et, à l’étage, de maison commune où se réunissait les autorités.

On pense qu’une halle primitive existait vraisemblablement sur l’autre place, dans le quartier considéré à l’époque comme le quartier pauvre de la cité, là où étaient organisés habituellement les foires et les marchés. L’emplacement actuel du Castelet était d’ailleurs appelé « le Mercadiol », ce qui en occitan signifie : le petit marché.

La halle est située dans la partie la plus « aisée » du village, fait attesté par l’allure des bâtiments qui l’entourent.

D’origine, la halle ne conserve que les piliers et sa superbe balustrade en bois. L’imposante charpente supporte une toiture couverte en partie de lauzes. Les piliers sont moins serrés au milieu pour laisser vraisemblablement passer des véhicules. Elle servait certainement plus comme garage et au début du XXème siècle le corbillard y stationnait.

Deux salles sont situées à l’étage. Une d’elles est affectée à la permanence hebdomadaire du notaire. Au XIXème siècle et au début du XXème siècle, l’autre salle servait à la Justice de Paix. Pendant longtemps, les réunion du Conseil Municipal furent organisées à l’étage de la Halle.

La halle a été largement restaurée a plusieurs reprises. Elle fut notamment reconstruite en 1879 aux frais du Marquis de Maleville, sénateur-maire de Domme. Elle fut surtout aménagée en 1954 pour y réaliser l’entrée des grottes.

La bastide de domme dans la brume matinaleSituée loin du cœur de la ville, l’entrée ne favorisait pas l’augmentation du nombre de visiteurs. Des travaux furent entrepris par les dirigeants du Syndicat d’Initiative pour rapprocher cette entrée de la place de la Halle. Une galerie de 120 m de long fut creusée et une salle de 50 m fut découverte. Des travaux d’électrification des salles et des couloirs furent également réalisés. Ainsi, les grottes de Domme, classés parmi les plus belles du Sud Ouest, attirent chaque année davantage de visiteurs.

Château de Caudon du XIXe siècle

Le château de Caudon est situé à trois kilomètres environ au nord-est de la bastide de Domme, sur une hauteur en rive gauche de la Dordogne, dominant sa vallée d'une trentaine de mètres. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques le 5 mars 1998 pour ses façades et toitures. Le domaine du château de Caudon, avec son allée de platanes et ses jardins de buisdont le parc est classé parmi les jardins remarquables.

Le château de Caudon construit sous l'Empire par Jacques de Maleville, avocat, sénateur et un des rédacteurs du code civil. Les communs et l'orangerie furent construits et le parc aménagé quelques années plus tard par son fils. Vers 1835, le château est surélevé d'un étage et complété de deux pavillons par son petit-fils Lucien, sénateur et peintre de paysages. Le château se compose d'un grand corps de logis rectangulaire, flanqué de deux pavillons latéraux bas. L'ensemble est couvert de toits en ardoise. Propriété d'une personne privée, Les façades et les toitures (cad. A 187) : inscription au Monument Historique par arrêté du 5 mars 1998

Le Château du Roy

Le Château du Roy se situe sur la partie ouest de la commune, sur un promontoire surplombant la route de Sarlat à Cahors. Il s'agit d'un édifice très ancien du XI ou du XIIème siècle. La date de sa reconstruction est incertaine. Classé Monument Historique par arrêté du 10 août 1942, le Château du Roy n'est devenu propriété de la commune qu'en 1995.

L'Eglise

Avec le plan et la place centrale, l'église était, dans les bastides, un des trois éléments essentiels et s'avérait indispensable à la population profondément catholique à l'époque médiévale. L'édifice était généralement une maison de prière mais aussi un lieu de dépôt pour certains trésors ou textes importants tels que les chartes de fondation.

L’église ne se trouvait qu’exceptionnellement sur la place. Le plus souvent, elle était construite à l’extérieur de cet espace. Ainsi, mise à l’écart dans un endroit plus calme et plus propice à la méditation, elle avait une relation diagonale avec les activités du village. Il arrivait aussi très rarement qu’elle se trouve à la périphérie. La construction des édifices religieux fut dans la majorité des cas postérieure à celle des bastides car la plupart du temps les efforts se portaient en premier sur la construction des bâtiments civils et militaires. Dans certains cas, les églises avaient un caractère de forteresse et participaient à la défense de la ville.

Domme l un des plus beaux villages de FranceHistorique de l'Eglise de domme

Ainsi, l’église de Domme est située en retrait de la place de la Halle et marque un passage obligé vers l’Esplanade de la Barre. Au XIIIème siècle, pour l’édification ou la reconstruction de l’église, on a choisi le point le plus élevé de la cité, symbole de la supériorité du spirituel sur le temporel. Comme pour la plupart des bastides, l’église n’est pas implantée au bord de la place centrale mais légèrement à l’écart, orientée Est/Ouest comme tous les bâtiments majeurs.

Selon le Chanoine Entraygues, c’est grâce à la faveur royale et à sa situation exceptionnelle que Domme devint une Châtellenie puissante et étendue, tour à tour française et anglaise, catholique et protestante. La ville possédait alors une belle église, édifiée à la bonne époque, au XIIIème siècle.

En 1588, les Calvinistes, conduits par le Capitaine de Vivans, s’emparèrent de Domme et firent raser l’église sans toucher au clocher, se contentant d’en emporter la cloche au château de Doissac.

Les pierres de l’église furent employées à fermer la brèche faite dans le rempart pour pénétrer dans la ville. Le culte catholique fut interdit et remplacé par la religion protestante avec le sieur Beaupoil comme ministre.

Architecture de l'Eglise de Domme

L’église nouvelle est certainement moins belle que l’ancienne. Elle fut construite par Henri Bouyssou de Monpazier. La ville paya à ce maître maçon 4.500 livres en argent et lui fournit en outre 500 journées, tous les bois nécessaires et les pierres de la citadelle.

L’édifice est composé d’une nef avec 4 chapelles latérales voûtées en pierre. La nef est  flanquée de 2 bas côté abritant chacun 3 travées. La sacristie occupe la travée est du bas côté sud tandis qu’une salle sans affectation occupe la travée ouest du bas côté nord.

Le parvis est revêtu de dalles en pierres. La toiture, percée de lucarnes, est recouverte de tuiles plates en très grande partie, avec une bordure en lauzes. Les parements extérieurs sont en pierre calcaire du pays de petit appareil.

La grande porte en bois qui ferme la nef est constituée de 4 parties : deux grands ouvrants dans lesquels une porte centrale laisse un passage d’homme et une imposte. La porte d’accès latéral à l’église est de facture simple à planches croisées et cadre extérieur.

De récents travaux de réhabilitation ont mis à nu l’ensemble de l’intrados. L’arcade séparant la nef de la chapelle Nord Ouest est recouverte d’une fresque datant de 1902 composée de 4 médaillons à thèmes peints à l’huile. La nef est couverte d’une voûte en pierre dressée en berceau surbaissé, percée de quatre fenêtres à pénétration.

Dans l’église persistent quelques boiseries d’époque, certaines d’entre elles formant un bel ensemble. Une tribune en bois surplombe l’entrée principale. On note la présence de grilles de communion dans le chœur et dans les chapelles latérales.

Dans le chœur, un grand retable en bois occupe la totalité du mur. De part et d’autre de la statue centrale, deux panneaux peints représentent la vierge. Au-dessus de ceux-ci, deux têtes d’angelots sont posées sur des ailes dorées.

Dans la nef, coté droit, on note le présence d’un grand ensemble de boiseries avec des sculptures en bas relief. Coté gauche, on aperçoit le grande chaire en bois ouvragé. Au dessus d’une des chapelles, est accroché un grand tableau représentant « Marie Madeleine et le Christ ».

Dans les chapelles, signalons la présence d’objets de culte, de reliques mais aussi de nombreuses statuts réalisées par Marguerite Mazet, Les cloches sont au nombre de trois et placées dans les baies campanaires prévues à cet effet. L’entretien des cloches se fait grâce à un escalier métallique.

Toutes les baies sont équipées de vitraux, sauf les deux ouvertures de la chapelle Nord Est qui sont fermées par de simples vitrages. Ces vitraux semblent dater du XIXème siècle.

La Sainte Vierge fut de tout temps très honoré à Domme. Aussi l’église paroissiale a-t-elle pour patronne et titulaire Notre Dame de l’Assomption. Tout permet de croire que l’ancienne église avait la même dédicace que la nouvelle. Dans cette église est une madone antique et vénérée, que l’on dit miraculeuse et qui est appelée couramment Notre Dame de Domme.

Les Dommois attribuent à sa mère protectrice un certain nombre de faits miraculeux.

Aucun procès verbal n’ayant été dressé, l’historien doit se borner à enregistrer la tradition populaire. La conversion d’un pécheur est en soi un miracle plus grand que la guérison d’un malade. Notre Dame de Domme a fait souvent l’un et l’autre. Les fleurs qui sans cesse se renouvellent à ses pieds témoignent de l’amour et de la confiance qui lui est accordée.

Chapelle monolithe de Caudon

Située à plus d'un kilomètre à l'est du château et faisant partie du domaine, une chapelle monolithe et son cimetière gallo-romain., implantée sur l'un des premiers sites christianisés du Périgord, est également inscrite au titre des monuments historiques depuis 1948.

Implantée sur l'un des premiers sites christianisés du Périgord, le côté nord de la falaise dans laquelle la chapelle est bâtie présente des sarcophages et un enfeu creusés dans la roche. Au Moyen Âge, elle est édifiée à l'intérieur d'une grotte naturelle et sert d'église paroissiale. L'accès s'effectue à l'ouest par un portail et elle est éclairée par deux baies sur le côté nord.

La falaise qui la surplombe est surmontée d'un clocher-mur sans cloche. Cette falaise, comme celles qui lui font suite à l'est et à l'ouest, présentent de nombreuses alvéoles ou niches creusées par l'Homme. 

D'après la tradition, Caudon est l'un des premiers endroits évangélisés en Périgord. Le culte y a toujours été célébré. C'est une grotte dont la voûte a été consolidée par une voûte d'arête. Un vitrail et une porte l'éclairent. Le cimetière, qui comprend plusieurs tombes creusées dans le rocher et ayant la forme du corps humain, ainsi qu'un enfeu, s'étend au chevet et sur le côté gauche de la chapelle. Il suit les aspérités et la forme du rocher.

Propriété d'une personne privée, Chapelle monolithe de Caudon, cimetière gallo-romain et parcelle voisine A 1981 contenant des vestiges : inscription au Monument Historique par arrêté du 29 novembre 1948.

Domme les remparts

Les remparts

Les remparts ont existé dans bon nombre de bastides. Pour l’historien Georges Duby, «  la muraille était l’élément le plus important de la réalité physique et symbolique des villes médiévales ». Témoignant de la prise de conscience urbaine, les remparts donnaient un caractère sacré à la ville et offrait en même temps aux habitants des garanties de sécurité.

La bastide Royale de Domme est construite sur un éperon rocheux dominant la Dordogne au sud de Sarlat. Elle fut fondée en 1281 par Philippe III le Hardi alors que le bourg féodal de Domme Vieille reste aux évêques de Sarlat.

Le tracé trapézoïdal des fortifications a été adapté à la configuration naturelle du site en prenant appui sur les assises rocheuses affleurant ça et là. Au nord et nord ouest, la falaise délimite elle même l’enceinte. Elle se referme à l’ouest par l’enceinte du Château du Roy dont il ne reste que quelques vestiges.

La bastide de Domme a été occupée par les anglais de 1417 à 1438. L’ensemble fortifié est en partie démantelé à la fin des guerres de Religion mais il reste très complet dans ses parties sud et est. La position exceptionnelle du Mont de Domme rend les remparts inutiles au nord car le précipice constitue une défense naturelle infranchissable.

La Porte des Tours est une porte à sas long, dit sas à deux couples d’éléments d’arrêt, permettant le stockage d’attelages, qui définit un dispositif de portes bâties par le roi dans le dernier quart du XIIIème siècle. La bretèche de cette porte est une reprise tardive pour pallier la lacune d’une ceinture continue de défense non prévue dans l’ouvrage des années 1300.

Domme l un des plus beaux villages de FranceLa Porte Delbos, la Porte de la Combe et la Porte des Tours marquent les entrées de la ville. Les archères à niches dotées d’un triangle bas disposent decoussièges, permettant à l’archer d’attendre en position assise, aménagement figurant dans l’architecture royale du dernier quart du XIIIème siècle et du début du XIVème siècle.

Achitecture des remparts de Domme

Les maçonneries sont fondées sur la roche qui affleure parfois et est alors retaillée voire ravalée pour amorcer l’élévation en pierre de taille ou en moellons assisés de taille moyenne à grosse, moellons équarris à tête dressée. Le sous-sol comporte de nombreuses cavités et grottes ce qu entraîne parfois des affaissements de terrain.

Ponctuellement, le soubassement est renforcé par une surépaisseur amortie par un lacis de 3 ou 4 assises de pierre. Il ne subsiste rien des dispositifs antérieurs des murs, créneaux, merlons et hourds éventuels qui ont totalement disparus lors du démantèlement des fortifications à la fin du  XVIème siècle.

Selon les endroits, on remarque différents types de maçonneries. On trouve tout d’abord un appareil en pierre de taille d’assises régulière (30 à 35 cm) à parement layé : échauguettes carrées de la Porte des Tours, soubassement en forme de glacis, niches des archères. Le parement de la Porte des Tours est constitué d’un bossage rustique avec une ciselure périmétrique d’assises régulières de 20 à 30 cm.

Sur l’ensemble des maçonneries en élévation dont l’encadrement extérieur des archères, nous avons un appareil allongé et assisté en moellons équarris à tête piquée d’assises régulières de 20 à 30 cm.

On trouve des petits moellons équarris à joint sec ou incertain sur les parties supérieures des tours et sur les reprises plus ou moins récentes, et des moellons petits à gros non équarris en opus incertain, voire des cailloux, sur les reprises des parties effondrées et les tours de flanquement. En partie basse, en fondation, la roche est dégagée ou affleurante en forme de soubassement.

Différents ouvrages ponctuaient les remparts de la ville de Domme dont la plupart, à l’état de vestiges aujourd’hui, témoignent des dispositions primitives des défenses de la bastide de Domme : des archères à niches comme nous l’avons évoqué mais aussi des tours et des portes.

Probablement dotés de tours circulaires de flanquement systématique, concept très diffusé par les constructions royales aux XIIème et XIIIème siècle, les remparts de Domme ne disposent plus que d’une tour récemment restaurée, située à l’extrémité nord est de l’enceinte et appelée Tour du Gal. Elle fut construite en moellons de différentes tailles d’assises irrégulières, et percée de petites ouvertures.

Domme l un des plus beaux villages de FranceQuatre portes sont en place et constituent toujours les accès de la ville : la Porte des Tours, la plus imposante et la plus connue, mais aussi la Porte Delbos, la Porte de la Combe et la Porte Basse.

Depuis la naissance de la bastide de Domme, les remparts appartenaient aux habitants qui devaient les entretenir et les protéger en cas d’attaque. Mais lorsque les conflits prirent fin, certains Dommois, notamment au XIXème siècle, vendirent les pierres de l’enceinte, souvent pour de simples raisons pécuniaires. Tandis qu’à d’autres endroits, les remparts furent détruits car devenus gênants pour la circulation automobile.

Différentes restaurations ont permis aux remparts de conserver leur tracé général. Celles-ci marquent cependant les élévations par une absence de continuité architecturale et de souci de l’appareil en place. Elles ont été réalisées par différents intervenants : des maçons locaux commandés par la commune, les propriétaires des terrains traversés et, depuis 1873, le service des Monuments Historiques.

Les Remparts de Domme, fortifications exceptionnelles, sont classés Monuments Historiques.

La porte des Tours

La Porte des Tours est l'élément fort, d'un point de vue historique, d'un point de vue architectural, mais aussi d'un point de vue symbolique et d'un point de vue émotionnel, de l'ensemble des fortifications de Domme. Ce site a servi de prisons aux Templiers après leur arrestation en 1307 et présente des témoignages bouleversants que ces moines-soldats ont gravés dans la pierre.

Historique

En 1099, les croisés de Godefroi de Bouillon prennent Jérusalem. Reste à défendre ce poste avancé de la chrétienté. En 1118, neuf chevaliers francs décident de consacrer leur vie à la cause des pèlerins en Terre Sainte ; ils prennent d’abord le nom de « Pauvres Chevalier du Christ », puis après que Baudouin II leur ait donné pour résidence une salle de son palais de l’esplanade du Temple, ils deviennent les chevaliers du Temple – les Templiers.

Au moment même où l’occident se couvre d’un blanc manteau d’églises cisterciennes, s’érigent près de 9.000 commanderies templières, en Terre Sainte puis en Europe. Leur architecture s’adapte aux principales missions du Temple, si typiquement médiévales : la défense et l’économie agricole.

Après de nombreuses croisades, Saint Jean d’Acre est perdu. La présence chrétienne en Terre Sainte se termine ainsi que la vocation du Temple à protéger les pèlerins. Déjà les compromissions de la foi et de la politique avaient déconsidéré les Templiers. Leur repli en occident va achever leur ruine. Jouissant de nombreuses exemptions, bénéficiaires de nombreuses donations, les Templiers ont la réputation d’être riches.

Par ailleurs, une habitude initiée par les pèlerins, qui leurs confient leur argent avant leur départ par crainte d’être dépouillés sur des routes peu sûres, les conduit à la pratique de la banque. Les Templiers vont au fil du temps amplifier leurs activités financières et deviendront même dépositaires du trésor royal.

Pour Philippe IV le Bel, tant de puissance et de richesse est aussi inutile que gênante. Il devient urgent pour lui de se débarrasser d’un contre pouvoir, d’un état dans l’état, redevenir maître du trésor royal et surtout saisir celui des Templiers.

Le 13 octobre 1307, à l’occasion d’une des opérations policières les plus extraordinaires de tous les temps, remarquablement organisée pour l’époque, les Templiers sont arrêtés. De leur arrestation, à leur condamnation à mort le 18 mars 1314, s’écoulent 7 ans d’un procès joué d’avance et au cours duquel les templiers, soumis à la question, avouèrent les pires invraisemblances : adoration d’une idole nommée Baphomet, sacrilèges, sodomie.

Le roi se révèlera fin juriste, expert en manipulations de l’opinion, du peuple au pape, en passant par les juges. L’ordre du Temple est dissout par Clément V, ses biens sont confisqués au profit des Hospitaliers après que le roi, sous prétexte de dette, en ait tiré le plus d’argent possible.

Beaucoup de choses ont été dites sur les templiers. Depuis la mort du roi de France et du pape, consécutive au supplice de Jacques de Molay, l’intérêt pour les templiers s’est accrut autant que leur mythe, surtout à partir du XVIIIème siècle au moment de la constitution des confréries, comme les Francs-Maçons. On parle aussi de malédiction et de trésors dissimulés.

A Domme, il existe un trésor à découvrir ou redécouvrir : celui laissé par les 70 prisonniers Templiers enfermés dans la Porte des Tours à partir de 1307. Venus de Périgueux, Cahors, Poitiers, Clermont, Angoulême, Bourges, Toulouse, Carcassonne, ces Templiers venaient de comparaître à Paris devant la Commission Pontificale. En observant le lieu et le manque d’espace, on peut s’interroger sur les conditions d’enfermement et la promiscuité qui a été le lot de ces malheureux, surveillés en permanence par les gardes du chemin de ronde supérieur. Ils réalisèrent les graffitis dans une misérable lumière provenant des quatre archères.

L’archère située face à la porte d’accès de la tour, est considérée, en quelque sorte comme le sanctuaire du lieu, et on peut suggérer qu’une messe pouvait être dite par un moine templier, ce qui expliquerait les différents registres gravés : le ciel paradisiaque avec ses anges, le Christ, la Vierge, Saint Jean et Saint Michel au bras armé.

Le lieu s’est dégradé car il n’a subi aucune conservation et les graffitis en pâture à la pluie, au vent et à l’humidité sont en voie de disparition progressive.  Heureusement, ces documents ont été moulés ou ontfait l’objet de relevés par des chercheurs et des passionnés.

La remarquable étude du Chanoine Tonnelier, première tentative d’interprétation symbolique des graffitis, montre leur similitude avec d’autres comme ceux de Chinon ou Gisors. Les inscriptions vengeresses (CLEMENS DESTRUCTOR TEMPLI), les très beaux crucifix, les symboles chrétiens fort nombreux, témoignent du calvaire, du sort injuste et de la foi inébranlable des Templiers, et consolide ainsi le mystère et l’intérêt qu’ils inspirent toujours.

Graffiti Templiers

Un site unique qu monde, c'est en 1307 que l'histoire de Domme rencontre celle des Templiers. La Porte des Tours (un des plus beaux joyaux du Périgord) va servir de Prison aux Templiers. Ils graveront sur les murs de la Tour de nombreux graffiti, émouvants témoignages de leur foi. 7 tableaux différents ont été gravés par les Templiers. Tous sont liés à l'iconographie religieuse. Un message certe, mais un message que nul ne peut traduire. Un profond mystère que l'on sait important. Peut-être, ici, le Trésor Spirituel des fameux Chevaliers de l'Ordre du Temple.

La Porte des Tours était la plus importante des quatre portes fortifiées permettant l'accès à l'intérieur de la Bastide, lors de sa fondation en 1281. L'ampleur de son châtelet représentait certainement l'élément majeur d'un système défensif important comprenant 2800 mètres de remparts, tours, portes et créneaux. L’accès à cette porte était protégé à l’extérieur par un fossé sec, taillé dans le roc, semblable à celui qui subsiste à notre droite.

Ce fossé sec était franchi par un ponton rétractable vers l’intérieur, donnant accès au long “sas” de la porte dont les arcs brisés de la voûte formaient des glissières verticales permettant d’actionner deux herses et une lourde porte en chêne cloutée ; la salle des manœuvres surplombait ce dispositif. Les deux tours qui flanquent ce long passage obligé, ouvraient sur l’assommoir par des archères permettant un tir croisé sur les assaillants.

Vues sur plan ces deux tours sont en fait deux demi-tours, leur façade ouest étant un fronton plat, percé de deux portes en arc brisé donnant accès à leur rez-de-chaussée.

La Tour Nord est plus vaste que sa soeur, dotée de couloirs bâtis dans l’épaisseur des murs et menant aux latrines. Les voûtes en ogive des tours supportaient le premier étage en terrasse. Deux escaliers à vis donnaient accès au corps de garde, aux réserves à munitions, aux deux tours canonnières et au chemin de ronde.

Les pierres à bossage bâties à joint serré qui constituent les murs extérieurs de ces deux tours, servaient à modifier la direction des flèches tirées par les archers assaillants, alors que la façade plate, donnant sur la place d’Armes, est bâtie en majorité avec des pierres façonnées à joints plats.

Tous les murs intérieurs des deux demi-tours et des corridors du rez-de-chaussée sont ornés de nombreux écus gravés et blasons, datant de la guerre de cent ans. Le Léopard flanqué des roses des Lancaster atteste de l’occupation Anglaise. Une multitude de graffitis templiers témoignent également de l’emprisonnement des chevaliers du temple dans ces tours, entre 1307 et 1318.

Durant deux siècles le Mont de Domme changea 28 fois d’occupants. Le plus téméraire d’entre eux, le Capitaine de Vivans, fit graver dans une pierre du fronton de la place d’Armes une phrase révélatrice : “le Pape quittera Rome avant que Vivans ne quitte Domme”. C’était en 1588. Une paix relative trouvée bien plus tard, au XIXème siècle, les Dommois peu rancuniers donnèrent le nom de Vivans à une rue de leur chère Bastide.

La grotte de Domme

Située sous la Halle, qui servit de refuge aux habitants de Domme pendant la guerre de Cent Ans et les guerres de Religion. La grotte de domme est la plus grande grotte naturelle du périgord noir.

Sous la bastide de Domme vit le monde fantastique de la plus grande grotte aménagée du Périgord Noir, avec ses colonnades, ses stalactites et ses stalagmites. Joyau souterrain, son entrée sous la Halle du 17ème siècle vous invite à explorer un véritable trésor de 450m de galerie. La remontée par ascenseur panoramique vous permettra de profiter de l'un des plus beaux points de vue de la vallée de la Dordogne .

Le lavoir de domme dordogne

Le lavoir de la Bastide de Domme

Le lavoir de la Bastide de Domme était un élément important du dispositif d'alimentation du bourg de la commune en eau potable. A la fin du XIXème siècle, pour répondre à un approvisionnement insuffisant en eau, les élus avaient décidé de capter l'eau d'une source située sur la commune, à plusieurs kilomètres de la Bastide, sur le pourtour du plateau de Bord.

Ce projet a donné naissance à une réalisation aussi audacieuse qu'ingénieuse.

Le belvédère de la "Barre"

En passant devant l'église et son clocher-mur, reconstruite en 1621, on accède au belvédère de la "Barre" (falaise) de Domme, qui s'élève à 212 mètres au-dessus du niveau de la mer et à 150 mètres au-dessus de la rivière.

De là, le panorama embrasse un cirque de plus de 40 kilomètres sur la vallée de la Dordogne.

Le Domme express

Entrer dans la Bastide de Domme, c'est découvrir une bastide aux mille facettes. D'une à plusieurs heures, vous n'aurez pas le temps de vous y ennuyer.

Le Domme Express petit train routier, vous propose ses différents produits. En saison, il vous mènera à travers les ruelles de la bastide. Jeunes et moins jeunes y trouveront le plaisir d'une promenade ludique et reposante.

Musée d'art et traditions populaires Paul Reclus

Situé sur la place de la Halle. L'Oustal du Périgord, musée d'arts et traditions populaire. Au coeur de la bastide médiévale de Domme, ce musée des Arts et Traditions Populaires vous ouvre ses portes sur une importante collection d'objets anciens. Caractéristiques des 19ème et 20ème siècles, ils relatent la vie des paysans de la région, en offrant d'autres précieux témoignages de leur art et de leur passé historique.

Venez découvrir, dans cette ancienne demeure dommoise, toute la mémoire du Périgord d'autrefois.

Les coups de cœur de séjour touristique en France à Domme

Hébergement :

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Domme - Une Bastide Perchée

Histoire de Domme

Visiter la Bastide de Domme, c'est plonger dans l'histoire d'une ville médiévale qui eut à se défendre contre de nombreux envahisseurs. En 1281, naît une nouvelle bastide royale : Domme. La cité médiévale connaîtra alors une des histoires les plus riches du Périgord. Du haut de son piton rocheux, le village de Domme domine la vallée de la Dordogne en un panorama exceptionnel.

Jardin remarquable du chateaux a dommeDomme est une bastide française située sur un éperon rocheux qui domine la vallée de la Dordogne. Elle fut fondée en 1281 par Philippe le Hardi. La cité obtint le privilège de battre sa propre monnaie.

En 1307, la cité devient, lors de l'arrestation des Templiers, un lieu où soixante-dix d'entre eux furent emprisonnés. Ils venaient des diocèses de Périgueux, Cahors, Rodez, Bourges, Limoges, Clermont, Angoulême et Poitiers. Ils laissèrent comme témoignage de leur passage la centaine de graffitis templiers que l'on retrouve à la porte des Tours. Les Templiers usaient d'un code géométrique : l'octogone pour le Graal, le triangle surmonté d'une croix pour le Golgotha, le carré pour le Temple. Les cercles, eux, symboliseraient l'enfermement. Des gravures à la symbolique assez proche ont été retrouvées à Loches, Gisors et Chinon, mais leur authenticité est contestée par les spécialistes. Pour la plupart d'entre eux leur procès ne commença à Paris qu'en mars 1310.

Ultérieurement, durant la guerre de Cent Ans, la bastide de Domme devient un lieu convoité par les Anglais. La première prise de la cité par ces derniers date de 1347. À plusieurs reprises, elle change successivement de mains entre les deux camps rivaux jusqu'en 1437, date de son retour dans le domaine français.

De nouvelles tribulations attendent ce site durant les guerres de religion. La bastide de Domme est prise en 1588 par Geoffroy de Vivans, capitaine protestant de la garnison de Castelnaud qui escalade, de nuit avec ses hommes, la falaise pour ouvrir les portes au corps principal de ses troupes. Toutefois, le succès des troupes catholiques fut tel qu'il dut céder la bastide dans laquelle il s'était retranché en 1592.

Le calme à peine revenu, la bastide dut faire face à une jacquerie des croquants en 1594 puis ultérieurement en 1637.

Domme connaîtra la prospérité au XVIIe siècle puis périclitera, ce qui a facilité sa conservation jusqu'à nos jours.

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Date de dernière mise à jour : 04/08/2016