Faymoreau patrimoines et histoire

Lieux et monuments

• Centre Minier de Faymoreau, Un voyage au centre de la mine pour découvrir 130 années d'exploitation du charbon en Vendée et Deux-Sèvres, de 1827 à 1958.
• Le musée du Centre Minier (Musée de France), installé dans ce que fut le dortoir des verriers, évoque le glorieux passé industriel du bassin minier de Faymoreau ; Descente dans la mine reconstituée, expositions permanente et temporaires, animations adultes et enfants toute l'année.

Le musée est un voyage au centre de la mine : au coeur du village, installé dans l'ancien dortoir des verriers, le musée offre sur 800 m2 l'illustration des 130 années d'exploitation du charbon en Vendée et Deux-Sèvres. Comme les mineurs, traversez la salle des pendus puis la lampisterie avant de "descendre" dans la mine reconstituée pour découvrir, dans les galeries, les conditions de travail des mineurs de fond. Puis remontez au jour pour la visite des salles d'exposition dont la muséographie innovante invite à la découverte de la géologie, des techniques d'exploitation et de l'étonnante aventure des "gueules noires" de la région.

• La Chapelle des Mineurs (XIX^e) : vitraux contemporains de Carmelo Zagari en hommage aux hommes du fond. Une commande publique de 2001.

Découvrez, avec un audioguide ou librement, les 19 vitraux réalisés par l'artiste Carmelo Zagari. Une œuvre exceptionnelle, dédiée aux hommes du fond, qui mêle figures et couleurs.

• Le village minier : quartiers et corons.
• Le Château, bâtiment privé.
• L'étang de la digue, retenue d'eau de la centrale électrique thermique
• L'église du Bourg de Faymoreau, en restauration actuellement (2012).

• Pont de Fleuriau sur la Vendée (également sur commune de Puy-de-Serre)

Précisions : Pont de Fleuriau sur la Vendée : inscription par arrêté du 12 juillet 1982 - Adresse : C.V. 4 - Type : Monuments historiques

Le passé du village est très marqué par l'exploitation minière qui durer de 1775 à 1958. Faymoreau un village minier : Une promenade dans les corons de cette "petite cité de caractère" du pays de Loire.

A la fin du 19ème et au début du 20ème siècle, les sociétés houillères ont fait bâtir, autour des puits d'extraction, les premiers logements "sociaux" pour les mineurs et leurs familles. Les cités ouvrières étaient composées d'alignements de maisons appelés "corons". Aujourd'hui le village minier de Faymoreau est resté le témoin vivant de l'architecture ouvrière caractéristique de la fin du 19ème siècle. Laissez-vous raconter son histoire en parcourant les corons de cette cité ouvrière du bocage vendéen. Partez à la découverte des différents quartiers, organisés par la Société des Mines (quartier des verriers, des familles de mineurs, des commerçants...).

En 1827, le sabotier Jean Aubineau, découvre du charbon au lieu-dit "La Blanchardière", à Marillet, près de Faymoreau, en creusant un puits près de sa maison. De là commence pour le bassin minier de Faymoreau une grande aventure qui durera 130 ans.

Quelques années après la découverte du charbon, le problème du transport et des débouchés incite la Société des Mines à construire, en 1836, une verrerie pour consommer sur place le minerai, destiné à alimenter les fours. Celle-ci produit des cloches de jardin et jusqu'à un million de bouteilles par an, avec plus de 80 ouvriers.

Le nombre de puits en exploitation augmente, la Société des Mines construit alors des logements pour les verriers et les mineurs, des bâtiments administratifs, des écoles et une chapelle. La cité ouvrière prend forme.

En 1869, le directeur Pierre Bally, obtient le passage du chemin de fer pour relier Faymoreau, Puy de Serre et Saint-Laurs à Angers et Niort.

Malgré tout, les résultats de la Société des Mines ne sont pas constants, la crise du phylloxéra dans les vignobles provoque l'arrêt définitif de la verrerie en 1883. La production tombe en dessous de 20 000 tonnes.

La reprise se fait avec la première guerre mondiale qui vient doper la production. Une main-d'oeuvre étrangère importante, polonaise notamment, est embauchée. On extrait 60 000 tonnes de charbon et la commune compte 1 000 habitants.

En 1920, une centrale électrique est bâtie sur un ancien puits. Elle consomme près de 40 % de la production de charbon et alimente le Sud-Vendée en électricité (Faymoreau - Fontenay le Comte - Luçon - Les Sables d'Olonne).

Plus tard, pendant la seconde guerre mondiale, la production s'intensifie de nouveau. Sous l'occupation allemande, la Société est réquisitionnée, un mouvement de résistance se manifeste parmi les mineurs qui comptent de nombreux réfractaires au Service de Travail Obligatoire.

Mais à partir de 1950, la production s'effondre, la centrale électrique ferme, portant un coup fatal aux mines qui ferment définitivement le 28 février 1958.