Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle

Les différents chemins de Compostelle convergent vers la côte galicienne espagnole et la cathédrale Saint-Jacques où sont conservées les reliques d'un des plus importants apôtres de Jésus, Jacques, mort en martyr vers l'an 35.

Au fil des ans, aux pèlerins se joignent amateurs d’art roman et férus de randonnées. Les chemins de Compostelle, cadre de ressourcement spirituel extraordinaire, sont aussi d’une beauté et d’un intérêt historique qui valent le détour : les échanges culturels et religieux, et la nécessité d’héberger un grand nombre de pèlerins ont favorisé dès le Moyen Âge le développement des villes et des monuments étapes sur le chemin.

Balisés en 1970 par la Fédération de randonnée pédestre, les quatre sentiers historiques français commencent respectivement à Vézelay, au Puy-en-Velay, à Tours (aujourd’hui à Paris) et à Arles. C’est d’ailleurs ce dernier chemin, connu sous le nom de via Tolosana, qui glorifie l’étape toulousaine et son impressionnante église Saint-Sernin. On a récemment remis à l’honneur certains itinéraires secondaires comme celui de Conques à Toulouse qui offre de belles découvertes en traversant le Tarn.

Depuis 1998, le parcours est classé au Patrimoine mondial de l'humanité.

Le GR 65, dans le Lot : le chemin des étoiles

Le GR 65 (premier chemin de Saint-Jacques balisé en France et inscrit depuis 1998 au classement de l’Unesco) traverse le cœur du département. La plupart des pèlerins font la route à pied ou à VTT.

Depuis Figeac, les pèlerins ont le choix entre la vallée du Lot (GR 65) et celle du Célé (GR 651) ; vous les retrouverez aussi bien à Cajarc qu’à Espagnac ou Marcilhac-sur-Célé. Ils rejoignent ceux venus de Rocamadour par le GR 6 à l’entrée du pont Valentré, à Cahors, avant de repartir pour Moissac.

Si les gîtes d’étape, les chambres d’hôtes et l’hôtellerie rurale ont remplacé l’accueil fait dans les hôpitaux et les églises, les paysages et les sites sont souvent restés les mêmes que ceux traversés par les premiers pèlerins.