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Le lavoir de Vignory

Ce lavoir, nous l'avons découvert par hasard en visitant la Haute-Marne pour explorer les "Petite cités de caractère de Champagne-Ardenne". Lorsque nous avons vu les piliers, nous nous sommes dit : "Tiens un vestige de l'empire Greco-romain cela ferait plaisir à Corio ?" Comme je savais que les Romains étaient venus jusque dans cette région....

C'est bien connu, du reste, qu'ils ont envahi toute la Gaule sauf les irréductibles Bretons ! Intriguée, Nous nous sommes garés pour nous rendre sur les lieux et quelle surprise en apercevant que c'était un lavoir !

Nous avons beaucoup aimé cette mise en scène qui nous montre comment se lavait le linge. 

Ce lavoir a été construit en 1832 dans le style Toscan, par l'architecte chaumontais Antoine Chaussier, à l'emplacement de l'ancienne fontaine de Vignory.

Découverte en Haute-marne

La lessiveuse ! Ah la lessiveuse !!! Je m'en souviens parce que lorsque j'etais en vacances chez ma grande tante, en Bretagne, elle etait chef lavandière, j'en ai connu une qui lavait encore ses draps blancs ainsi, en le faisant bouillir . Elle maniait le tout avec une grande pince en bois et, en la voyant,  je pensai que c'était sûrement la dernière fois que j'assistai à ce dur labeur...

Sa construction fait penser à un temple grec. Il est constitué de 20 colonnes doriques à péristyle toscan posées sur un muret d'environ 1 m de haut. Son toit très peu pentu est recouvert de tuiles. Le pourtour du bassin d'environ 10m sur 2 est pavé de moellons. Une source alimente le lavoir en continu.

Depuis quelques année, une petite mise en scène de mannequins en costumes du 19ème siècle a fait son apparition autour du bassin.

En 1832, la fontaine du village fut démolie et remplacée par la grande halle d’un nouveau lavoir dressé selon les plans de l’architecte Chaussier de Chaumont. Bien que terminé dès 1833, l’édifice ne fut réceptionné qu’en 1840 suite à un litige concernant la fourniture de pompes hydrauliques. Avec son ordonnancement de 20 colonnes posées sur un solide muret de pierre de taille, cette grande halle, ouverte sur ses quatre côtés, s’apparente à un véritable temple à péristyle toscan. Quant aux colonnes d’ordre dorique, leurs cannelures furent taillées à la ripe et passées ensuite au grès pour être adoucies comme de la marbrerie. Le toit à pans peu marqués est recouvert de tuiles mécaniques posées sur un tavillon de planches. La charpente qui s’appuie sur une corniche en bois quelque peu ouvragée est constituée de trois fermes ; une relativement simple au centre et deux un peu plus sophistiquées aux extrémités afin de soutenir les croupes du toit. L’intérieur, pavé de moellons, ne présente qu’un seul bassin rectangulaire d’environ 10 m par 2 m alimenté en continu par une source dont on peut voir la rigole d’amenée (pas de bassin de rinçage dans la mesure où le courant de la source permet l’évacuation continue de l’eau de lavage). Ce lavoir se situe face à un imposant bâtiment qui abritait jadis l’un des deux hôtels du village à savoir l’Hôtel de la Croix Verte. À noter la présence de mannequins en costume d'époque qui contribuent à recréer l'atmosphère d'antan.

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Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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