Cépage de la Provence

Les cépages.

Les vins sont traditionnellement élaborés à partir de plusieurs cépages. Cette technique ancienne qui impose au vigneron de vinifier séparément chacun d'eux, lui permet en revanche de les récolter à exacte maturité et d'apporter à chacun les soins spécifiques qu'il demande. Au cours de l'hiver, les vins sont assemblés afin d'obtenir un vin exprimant les qualités de ce bouquet de cépage, harmonieux et proche du terroir.

Les cépages blancs

• Le rolle ou vermentino. Cépage d'origine ligure, cultivé depuis toujours en Provence et dans le pays niçois, il est à la fois robuste et d'une très grande qualité gustative. Il donne des vins aux parfums d'agrumes et de poire, d'une grande finesse de corps et d'arômes.
• L'ugni blanc. Cépage d'origine toscane, ses grappes aux baies rondes et juteuses donnent un vin clair et fruité, d'une grande finesse.
• La clairette. Ce cépage très ancien de Provence convient aux terres maigres. Il produit peu mais ses grains oblongs offrent des vins corsés, aromatiques et bouquetés.
• Le sémillon. Vigoureux et productif mais craignant la pourriture, il apporte une certaine élégance aux Côtes-de-Provence blancs dans lesquels il est utilisé en faible proportion.
• Le bourboulenc blanc. Très rustique et robuste, ce cépage très discret en Provence apporte aux vins une touche de finesse et de rondeur.

Les cépages rouges et rosés

• Le grenache. Originaire d'Espagne, ce cépage constitue la base de l'encépagement des Côtes-de-Provence. Il donne aux jeunes vins des arômes élégants de petits fruits rouges qui deviennent avec le temps, des vins puissants, forts en degrés, ronds et bouquetés.
• La syrah. Ce cépage est vendangé plus tard que les autres. Il donne des vins solides et colorés, rudes les premières années car riche en tannins mais particulièrement aptes à un vieillissement prolongé. Avec les années, son évolution apporte aux vins des notes caractéristiques de vanille, de havane et de fruits rouges confits.
• Le carignan. Adapté aux sols pauvres, ce cépage offre des vins charpentés et bien colorés qui constituent une excellente base d'assemblage.
• Le cinsault. La beauté et le goût de ses raisins l'ont longtemps conduit à être cultivé comme raisin de table. Mais le vin qui en est issu possède les qualités de fraîcheur et de fruité qui sont de nature à nuancer lors de l'assemblage la puissance d'autres cépages.
• Le tibouren. Provençal d'origine, le tibouren entre particulièrement dans l'élaboration des rosés. La finesse de ses arômes et la richesse de son bouquet en font le partenaire discret mais élégant des autres cépages.
• Le mourvèdre. Egalement méridional, les petits grains serrés de cet excellent cépage donnent un vin coloré et bien équilibré. Son velouté et sa souplesse se développent au vieillissement auquel il est particulièrement apte.
• Le cabernet-sauvignon. Peu répandu en Provence, il apporte au vin une forte charpente tannique qui permet un long vieillissement : son nez caractéristique de poivron vert le distingue des autres cépages.

La vinification des vins.

La couleur d'un vin dépend de la durée du contact qui se noue dans la cuve de vinification entre les peaux des raisins noirs qui contiennent les matières colorantes naturelles et la pulpe et son jus qui, au contraire, sont incolores. Autrefois, les habitudes de vinification conduisaient à ne laisser que peu de temps les matières colorantes en contact avec le jus : le vin produit était donc rosé ou clairet soit rouge très léger en couleur. Jusqu'à la fin de l'époque romaine, les vins et leur conservation n'avaient rien à voir avec ceux d'aujourd'hui puisque pour les bonifier comme pour les conserver, on employait les aromates, les épices, la résine ou le miel. Très probablement jusqu'au Moyen Age, les vins n'ont été que légèrement colorés. Par la suite, les habitudes de consommation comme de vinification s'infléchirent peu à peu vers une plus forte intensité de couleur alors que s'affirmèrent les techniques de conservation et de vieillissement. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, on ne mélange pas du vin rouge avec du vin blanc pour créer un vin rosé : la vinification des rosés est très technique, basée sur une macération courte, une maitrise du froid et du contact avec l'oxygène.

Rouge, rosé ou blanc ?

Aujourd'hui en France, le rosé est " tendance ". Progressivement la part du marché du rosé est passée de 8,8 % à plus de 20 % entre 1991 et 2006. Plus qu'un effet de mode, le rosé s'impose dans notre société se révélant comme une invitation aux plaisirs lorsqu'arrive l'heure de l'apéro ou mettant en exergue toutes les saveurs de Provence lors d'un bon repas. Avec une moyenne de 150 millions de bouteilles rosés AOC produites par an, la Provence représente 6 % de la production française d'AOC toutes couleurs confondues, 38 % de la production nationale et fournit environ 8 % des rosés du monde. C'est aussi la seule zone spécialisée dans ce type de boisson avec 88 % de sa production en rosé contre 9 % en rouge et 3 % en blanc.

Quelques chiffres...

Avec une moyenne de 150 millions de bouteilles rosés AOC produites par an, la Provence représente 6% de la production française d'AOC toutes couleurs confondues, 38 % de la production nationale et fournit environ 8 % des rosés du monde. C'est aussi la seule zone spécialisée dans ce type de boisson avec 88 % de sa production en rosé contre 9 % en rouge et 3 % en blanc.

Pour conclure et pour ceux qui seraient tentés par une telle aventure, vous trouverez forcément votre bonheur. La Route des Vins se place réellement comme un itinéraire " découverte " où les plaisirs se conjuguent seul, à deux, entre amis ou en famille. Une fois sur " La Route des Vins ", l'entrée de chaque cave est matérialisée par une signalétique symbolisée par une grappe de raisins accompagnée de la mention de l'appellation de la production principale. Bref... musardez, découvrez, dégustez, respirez... et faites " bonne route " !

Les côtes-de-Provence sont issus de onze cépages différents dont sept pour les vins rouges et les vins rosés, et quatre pour les vins blancs.

Les cépages des vins rosés et des vins rouges? :

Le grenache  : il constitue la base de l'encépagement des côtes-de-Provence et donne aux vins, quand ils sont jeunes, un ensemble d'arômes élégants de petits fruits rouges. Avec l'âge sa palette aromatique évolue vers des notes plus complexes, épicées et animales. Il apporte alors du gras, de l'ampleur et de la puissance.

La syrah  : originaire d'Espagne, ce cépage est vendangé plus tard que les autres et donne des vins solides colorés et rudes les premières années car riches en tannins. Avec les années, son évolution apporte aux vins des notes caractéristiques de vanille, de havane et de fruits rouges confits.

Le carignan  : cultivé à faible rendement, il offre des vins charpentés et bien colorés, qui constituent une excellente base d'assemblage.

Le cinsault  : la beauté et le goût de ses raisins l'ont longtemps conduit à être cultivés comme raisin de table  ; le vin qui en est issu possède des qualités de fraîcheur et de fruité qui sont de nature à nuancer lors de l'assemblage avec la puissance d'autres cépages.

Le tibouren  : provençal d'origine, il entre tout particulièrement dans l'élaboration des rosés. La finesse de ses arômes et la richesse de son bouquet en font le partenaire discret mais élégant des autres cépages.

Le mourvèdre  : excellent cépage méridional dont les petits grains serrés donnent un vin coloré et bien équilibré. Son velouté et sa souplesse se développent parfaitement lors du vieillissement.

Le cabernet sauvignon  : peu répandu en Provence, il apporte au vin une forte charpente tannique qui permet un long vieillissement  : son nez caractéristique de poivron vert le distingue des autres cépages.

Les cépages des vins blancs

Le rolle  : cépage d'origine ligure, cultivé depuis toujours en Provence et dans le pays niçois, il est à la fois robuste et d'une très grande qualité gustative. De plus en plus utilisé, il donne des vins aux parfums d'agrume et de poire, d'une grande finesse de corps et d'arôme.

L'ugni blanc  : très vigoureux et d'un port dressé, ses grappes aux baies rondes et juteuses donnent un vin clair et fruité. Une bonne maîtrise des rendements et l'apport des techniques actuelles de vinification permettent d'exprimer sa finesse.

La clairette  : ce très ancien cépage de Provence convient aux terres maigres  ; il produit peu, mais ses grains oblongs offrent des vins corsés, aromatiques et bouquetés.

Le sémillon  : vigoureux, productif, mais craignant la pourriture, il apporte une certaine élégance aux côtes-de-Provence blancs, dans lesquels on l'utilise généralement en faible proportion.