Créer un site internet

Les appellations

Les appellations de la Provence-Alpes

Par un artifice aussi triste qu'amusant, les vins de la vraie Provence ne bénéficient pas de l'appellation d'origine contrôlée Côtes-de-Provence qui occupe seulement deux départements, le Var et les Alpes-Maritimes (AOC attribuée en 1977). N'entrons pas dans la complexité des appellations auxquelles il faut rajouter les appellations village, le plus logique des esprits y perdrait son latin... Seul un technocrate, jamais sorti de son bureau, pourrait expliquer le pourquoi du comment de ces délimitations.

Retenons simplement que la Provence abrite des appellations de renommée mondiale.

Elle a su faire flamboyer et apprécier les trois couleurs, rouge, rosé, blanc, en Europe mais aussi au Japon, aux Etats-Unis, en Chine.

Les rosés. Issu d'un savoir-faire provençal ancestral, le rosé est le vin le plus délicat, mais le plus difficile à réussir. Expression directe du terroir et de ceux qui le font, le rosé est bien plus qu'un vin... c'est un art de vivre. Reconnu dans le monde entier pour sa convivialité et sa simplicité, le rosé de Provence génère aujourd'hui un chiffre d'affaires de plus de 500 millions d'euros. Les appellations sont  : côtes-de-Provence, côtes-de-Provence de Sainte-Victoire, Fréjus, Côteaux d'Aix-en-Provence et Côteaux Varois en Provence.

Le rosé est un vin en phase avec son époque, contre la grisaille. Dans la gastronomie, le rosé est un vin positif et a une place à part. Sa couleur discrète, spécialité de la Provence, fait partie intégrante de la composition de la table, il est le compagnon idéal pour l'apéritif (tapenade, anchoïade), la cuisine provençale (soupe au pistou, bouillabaisse, petits farçis, rougets) et les plats exotiques.

Il peut avoir l'élégance innée des plus grands pour converser avec la fleur de courgette, la truffe, le homard ou le loup de mer. Et pour en finir avec les a priori, le rosé ne doit pas être servi trop frais pour qu'il puisse garder sa plénitude et toutes ses expressions aromatiques. Le rosé de Provence est devenu un vin incontournable de la joie de vivre, c'est comme on le dit ici, la provençale " touch ".

Les rouges. Le vin rouge sait se faire vif, fruité et jeune, pour accompagner discrètement des grillades parfumées de garrigue comme le civet de lapereau. Il se transforme en rouge de garde, long et complexe sur les préparations hivernales comme les pieds et paquets de Provence, laissant vagabonder sur les palais des arômes de fruits rouges un peu confits et une note vanillée s'il a été élevé en barrique. Il aime également patienter dans le silence des chais pour pouvoir se marier sur le tard avec des plats plus puissants, comme les gibiers ou encore les fromages.

Les blancs. Le vin blanc adore dans sa jeunesse apporter son fruit aux produits de la mer. Pour une morue au safran et aux aromates, il peut devenir vif en bouche avec des notes d'agrumes et un nez de fleurs blanches. Également patient, il saura attendre quelques années pour épanouir les viandes blanches ou certains fromages.

Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Ajouter un commentaire

 

Date de dernière mise à jour : 30/03/2016

×