Rhône-Alpes

Jarsy Savoie Rhône-Alpes

Jarsy est une commune française de la région Rhône-Alpes, située dans le département de la Savoie. Dans le nom de la commune, comme dans celui du gentilé, le “s” central se prononce [z].

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Jarsy est un village situé dans massif des Bauges. Il est dominé par la dent de Pleuven (1 771 m) et par les plus hauts sommets du massif : le Trélod (2 181 m), l'Arcalod (2 217 m) et le Pécloz (2 197 m).

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Les Charmettes Savoie Rhône-Alpes

Les Charmettes est une propriété composée de jardins et d'une maison qui fut habitée par le philosophe Jean-Jacques Rousseau de 1736 à 1742 dans le vallon des Charmettes, à côté de Chambéry en France dans le département de la Savoie. La maison, devenue musée, est classée aux monuments historiques depuis 1905 et labellisée Maisons des Illustres.

Description

La maison

C’est aux Charmettes, au cœur de la campagne, sur les hauteurs de Chambéry, que le jeune Jean-Jacques Rousseau vit auprès de Madame de Warens, entre 1736 et 1742.

Pendant cette période, la beauté du lieu, la compagnie d’une femme aimante et des plaisirs simples tels que les promenades, la lecture ou la musique, suffisent à son bonheur. C’est la douceur de cette vie que Rousseau décrit dans les livres V et VI des Confessions et dans les dernières lignes des Rêveries du promeneur solitaire.

Dans cet « asile un peu sauvage et retiré », Jean-Jacques Rousseau découvre l’amour auprès de celle qu’il appelle « maman » et devient l’homme sensible qu’ont admiré les romantiques. Autodidacte, c’est aux Charmettes qu’il se crée un « magasin d’idées » qui sera le socle de sa pensée d’écrivain et de philosophe.

Aujourd’hui, les visiteurs peuvent retrouver le calme et le charme auxquels Jean-Jacques Rousseau a goûté aux Charmettes. Lieux de pèlerinage depuis la Révolution française, la maison et son jardin ont conservé cette atmosphère particulière dans laquelle il faut s’immerger pour comprendre Jean-Jacques Rousseau, l’homme et le penseur2.

On y verra le salon donnant sur le jardin au premier niveau accessible par la terrasse, la chapelle en haut des escalier menant au premier étage, sa chambre avec son lit en alcôve, et celle de Mme de Warens donnant sur la vue vers Chambéry.

Les espaces verts

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Les Charmettes à la fin du XIXe siècle.

Le jardin est accolé à la maison. Il s'agit d'un jardin à la française d'inspiration XVIIIe siècle. Cet espace vert est composé de quatre carrés de plantes. Y sont disposées des plantes médicinales, des plantes condimentaires, des plantes potagères et des plantes fruitières. Au total, le jardin comprend environ 80 espèces de plantes oubliées ou connues. En contrebas du jardin, on y trouve un verger composé, quant à lui, de vieilles variétés de cerisiers, de pommiers et de poiriers. Enfin, au-dessus de la demeure, on trouve un coteau de 100 m2 d'anciennes vignes savoyardes.

Rousseau aux Charmettes

En 1735, Rousseau, souffrant, se met en quête d'un logis moins insalubre que la maison de Monsieur de Saint-Laurent. Que s'y ajoute un attachement inné pour le contact avec la nature, et toutes les conditions sont remplies pour le choix d'une retraite à la campagne.

« Après avoir cherché, nous nous fixâmes aux Charmettes, une terre de Monsieur de Conzié à la porte de Chambéry, mais retirée et solitaire comme si l'on était à cent lieues. Entre deux coteaux assez élevés est un petit vallon au fond duquel coule une rigole entre des cailloux et des arbres. Le long de ce vallon à mi-côte sont quelques maisons éparses fort agréables pour quiconque aime un asile un peu sauvage et retiré. » (Les Confessions, livre V)

« Ici commence le court bonheur de ma vie, ici viennent les paisibles mais rapides moments qui m'ont donné le droit de dire que j'ai vécu... » (Les Confessions, livre VI)

Jean-Jacques Rousseau et Madame de Warrens découvrent vraisemblablement la maison de Monsieur Noëray à l'automne 1735. Ils y passeront au moins deux étés ensemble, 1736 et 1737.

Deux autres séjours aux Charmettes se dérouleront durant l’hiver 1738-39, et les six premiers mois de l’année 1742. Mais Jean-Jacques est seul. Il étudiera beaucoup pour mûrir sa pensée : « En lisant chaque auteur, je me fis une loi d'adopter et de suivre les idées de chacun sans y mêler les miennes ni celles d'un autre. Je me dis : commençons par me faire un magasin d'idées, vraies ou fausses, mais nettes, en attendant que ma tête en soit assez fournie pour pouvoir les comparer et choisir.(…) Insensiblement je me sentis isolé et seul dans cette même maison dont auparavant j'étais l'âme, où je vivais pour ainsi dire à double. Je m'accoutumai peu à peu à me séparer de tout ce qui s'y faisait, de ceux mêmes qui l'habitaient, et pour m'épargner de continuels déchirements, je m'enfermais avec mes livres, ou bien j'allais soupirer et pleurer à mon aise au milieu des bois. Je sentis que la présence personnelle et l'éloignement de cœur d'une femme qui m'étaient si chère irritaient ma douleur, et qu'en cessant de la voir je m'en sentirais moins cruellement séparé » (Les Confessions, livre VI)

Pour éloigner Jean-Jacques de Chambéry, Madame de Warens lui dénichera une place de précepteur à Lyon. Puis Rousseau gagnera Paris où il présentera, en 1742, un nouveau système d’annotation musicale, mis au point à Chambéry.

Les Charmettes après Rousseau : un lieu de pèlerinage

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En 1905, l'ancienne résidence d'été de madame de Warens et Jean-Jacques Rousseau, classée Monument Historique, devient la propriété de la Ville de Chambéry qui en fera un musée sous l'impulsion du sculpteur Mars Valett qui en deviendra le conservateur.

Ce sculpteur est également l'auteur de la statue du philosophe installée sur la colline de Lémenc, sur l'autre versant de la cluse chambérienne (photo de droite)3. Cette statue a été financée par les Républicains de Chambéry, en réponse à la statue des frères de Maistre implantée par les Conservateurs de la ville sur la place du Château.

Le vallon, préservé de haute lutte de toute urbanisation, apparaît encore aujourd’hui comme « un morceau de campagne savoyarde sortie tout droit d’une gravure du XVIIIe siècle, avec l’équilibre des prairies, des bois et des champs parsemés de vastes fermes aux toits d’ardoise volumineux » (F.Forray).

La maison a gardé son cachet savoyard (simplicité du plan, toit à quatre pans). Les décors intérieurs ont été corrigés après le départ de Rousseau. Au rez-de-chaussée, on découvre la salle à manger et le salon de musique. À l’étage, les chambres de Madame de Warens et Jean-Jacques ont été reconstituées. Néanmoins, la maison a conservé un charme et une ambiance du XVIIIe siècle. Elle a gardé surtout l'atmosphère du « vrai bonheur » du jeune philosophe. « On dirait qu'en décrivant le lieu, J.J. Rousseau l'a figé et fixé dans cette immortalité que donne le génie... » (Victor Fournel).

Après la mort de Rousseau et la Révolution, la maison des Charmettes était devenue un lieu de pèlerinage ; Arthur Young et Hérault de Séchelles, Stendhal, George Sand4, entre autres, s'y sont succédé ; le Livre d'Or des Charmettes contient les textes et les signatures de nombreuses personnalités littéraires. Les Romantiques ne manqueront pas de se recueillir dans le célèbre Vallon : Alphonse de Lamartine y viendra même deux fois en 1811 et 1815.

« Combien j’ai passé de matins et de soirs assis au pied des beaux châtaigniers, dans ce petit vallon des Charmettes, où le souvenir de Jean-Jacques Rousseau m’attirait et me retenait par la sympathie de ses impressions, de ses rêveries, de ses malheurs et de son génie ! Ainsi de plusieurs autres écrivains ou grands hommes dont le nom ou les écrits ont fortement retenti en moi. J’ai voulu les étudier, les connaître dans les lieux qui les avaient enfantés ou inspirés ; et presque toujours un coup d’œil intelligent découvre une analogie secrète et profonde entre la patrie et l’homme, entre la scène et l’acteur, entre la nature et le génie qui en fut formé et inspiré. »

— A. de Lamartine – Le Voyage en Orient

À l'occasion d'un déplacement officiel en Savoie, François Mitterrand a effectué une visite privée aux Charmettes.

Clocher à bulbe

Le clocher à bulbe — également appelé oignon — est une architecture baroque appliquée aux clochers. En Savoie, une grande densité de ces édifices se situe dans la vallée du Giffre, le Beaufortain, le Faucigny, le Chablais et le Val d'Arly. Dans le Saint-Empire romain germanique, les clochers à bulbe baroques sont nombreux particulièrement en Bavière, en Forêt-Noire, en Autriche et les pays slaves. Dans certaines régions, ils sont remis au goût du jour par l'architecture néo-baroque, particulièrement en Alsace, en Lorraine et en Suisse alémanique.

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Le clocher à bulbe est un toit dont le plan est centré à versant continu ou à pans. Il est également galbé suivant une courbe alternativement concave ou convexe, les parties convexes formant des renflements surplombant les parties concaves. On l’appelle aussi oignon ou rave.

La Russie orthodoxe

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Église de la Résurrection à Kostroma

Les clochers à bulbe sont caractéristiques de l'architecture religieuse russe. Les russes, lorsqu'ils adoptent la religion chrétienne, n'ont pas d'art propre : ils empruntent alors les formules architecturales byzantines, notamment les coupoles hémisphériques. La neige trop lourde menaçant ce type de structure, ils rehaussent ces dômes en coupoles en forme de casque puis en formes de bulbes évoquant la flamme d'un cierge1

Clochers à bulbe savoyards

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Le clocher de Combloux.
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Clocher à bulbe moderne aux Ménuires
  • En 1687, le tout premier clocher à bulbe dont on ait connaissance est celui qui fut réalisé sur un dessin de Jean Cavoret pour les besoins de la seconde Visitation d’Annecy qui est aujourd'hui connue sous le nom de l'église Saint-François.
  • L’un des derniers clochers à bulbe dont on ait connaissance est celui se trouvant sur la commune de Megève. Il fut érigé vers 1758 d'après les plans de Muffat.

Clochers à bulbe alsaciens et lorrains

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Les clochers à bulbe de l'église Saint-Fridolin de Mulhouse.
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Clocher à bulbe de l'église de Domjevin reconstruit après la Première Guerre mondiale quasi-identiquement à celui de 1733.

À côté de la Savoie, deux autres régions françaises comptent un grand nombre de clochers à bulbe, à savoir l'Alsace et la Lorraine (la Franche-Comté voisine possédant par contre surtout des dômes « à l'impériale »).

Les clochers à bulbe sont fréquents dans ces deux régions à partir du XVIIIe siècle, même si un certain nombre à disparu lors des deux guerres mondiales ou des reconstructions d'églises du XIXe siècle. À côté des clochers de type germanique, de forme plus arrondie, on rencontre dans les Vosges également des clochers à bulbe caractéristique, très trapus et composés de plusieurs arêtes.

En Alsace, il y a surtout des clochers de type germanique de l'abbatiale d'Ebersmunster, ceux des églises Saint-Fridolin et Saint-Antoine de Mulhouse, celui de l'église d'Ebersheim ou encore les bulbes vosgiens des églises de Sainte-Marie-aux-Mines ou Saint-Amarin.

En Lorraine, on mentionnera les clochers germaniques des églises de Saint-Quirin et Saint-Avold, des églises de Freyming-Merlebach, ainsi que les clochers vosgiens des églises de Bertrimoutier, Remiremont ou encore de la cathédrale Saint-Dié de Saint-Dié-des-Vosges.

Plateau d'Assy Haute-Savoie Rhône-Alpes

Le plateau d'Assy est situé sur la commune de Passy en Haute-Savoie (région Rhône-Alpes). Il est réputé pour ses sanatoriums dévoués à la tuberculose dévastés par des glissements de terrain en 1970.

Il s'agit également d'une petite station de ski dominée par la chaîne des Fiz (notamment l'Aiguille Rouge, l'Aiguille de Varen et la Pointe de Platé qui surplombe le désert de Platé). On peut y observer une vue dominante sur la chaîne du Mont-Blanc et visiter une église décorée par des peintres et sculpteurs prestigieux (Matisse, Chagall, Bonnard, Braque, Rouault, Germaine Richier, Jacques Lipchitz).

C'est au plateau d'Assy qu'est décédée Marie Curie le 4 juillet 1934.

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Notre-Dame-de-Bellecombe Savoie Rhône-Alpes

Notre-Dame-de-Bellecombe est une commune française située dans le département de la Savoie et la région Rhône-Alpes.

Ses habitants sont appelés les Bellecombais, Bellecombaises.

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Notre-Dame-de-Bellecombe est un petit village de montagne situé entre 1100 et 2070 m d'altitude dans les Alpes du Nord, et plus précisément dans le Val d'Arly. A 25 km d'Albertville et 10 km de Megève, la population de cette station familiale de sports d'hiver décuple pendant les vacances de février. L'été voit également défiler ses cortèges de touristes, principalement des randonneurs aimant se promener dans les alpages.
Contrairement à beaucoup de stations plus grandes, l'architecture de ce petit village est encore préservée ; on y trouve des fermes traditionnelles et des chalets boisés.
Depuis le mois de décembre 2005, la station de Notre-Dame-de-Bellecombe est membre de l'Espace Diamant, regroupement de 5 stations et comptant 84 remontées mécaniques.

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Histoire

C'est en 1920-1921 que la Baronne de Rothschild commence à séjourner à Megève où les premiers skieurs font leur apparition.

En 1924, on construit le premier téléphérique à Chamonix : L'Aiguille du Midi. Le premier téléski est construit à Megève en 1933.

Dès 1922, plusieurs personnes commencent à s'investir dans le tourisme à Notre-Dame-de-Bellecombe.

Le premier hôtel de la station, le Mont Charvin, date de 1902, mais à cette époque le ski n'existait pas encore et les « étrangers » qui connaissaient Notre-Dame-de-Bellecombe ne venaient que l'été...

Comme partout, c'est une poignée de pionniers qui contribue à lancer les vacances d'hiver. Monsieur François Joguet fabrique lui-même les premiers skis et les bâtons de ski.

L'économie de la commune qui était essentiellement agricole se modifie déjà en économie touristique.

C'est en 1937, qu'est construite la première remontée mécanique de la station « Le Télétraineau » tout à fait d'avant garde

Plusieurs moniteurs qui ont passé un examen à Chamonix, commencent à enseigner le ski (Marcel Rossat-Mignod, Marcel Gardet, Yvon Mollier, Armand Favray).

Puis vint la guerre, le village, déjà petite station, s'endort...

En 1948, le télé traîneau est supprimé et le premier téléski de la région du Val d'Arly est installé à Notre-Dame-de-Bellecombe sur les pentes du Reguet. La station a alors une capacité de 600 lits. L'École de ski et le Syndicat d'initiative sont installés sur la place du village dans une petite grange aménagée. Il y a 7 moniteurs.

En 1959, le Club des Sports de Notre-Dame-de-Bellecombe voit le jour, et formera par la suite de vrais compétiteurs. Treize coureurs ont porté les couleurs de d'Équipe de France.

Le palmarès de nos champions : (extrait)

  • Jacqueline Rouvier : plusieurs fois championne de France, médaille de bronze aux Championnats du Monde à St-Moritz (1974) etc.
  • Roger Rossat-Mignod : Champion de France junior, sélectionné pour les J.O en 68 et 72, vainqueur en coupe du monde à Berchtesgaden
  • Catherine Quittet : 9 titres de Championne de France, plusieurs victoires ou podiums en Coupe du Monde de 1985 à 1989...
  • Mais aussi Bernard Rossat-Mignod, Raymonde Ansanay, Max Ancenay... et bien d'autres qui ont également fait partie de l'Équipe de France...
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